FINAL FANTASY GENERATION
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 Layia Menwë

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Kim
Valefore
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Kim


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MessageSujet: Layia Menwë   Layia Menwë Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 23:58

Identité :


- Nom : Menwë

- Prénom : Layia

- Âge : 18 ans

- Sexe : Féminin

- Race : Magicienne


Physique :

Frêle jeune fille. Dix-huit ans, mais cela ne se voit guère. Ce sont en principe ce expressions qui reviennent lorsque l'on demande de décrire physiquement Layia. Mais comment pourrait-elle paraître comme elle devrait l'être dans les conditions dans lesquelles elle est forcée à vivre ? La vie pour elle est déjà une chose difficile à garder, alors elle ne soucie pas vraiment des détails qui vont avec. Avoir un beau physique est une affaire de riches, pas d'esclaves comme elle. Mais heureusement pour elle, son corps n'a pas d'énormes besoins pour survivre, et elle en vient même à donner une partie des petites rations dont elle à droit à celle qui est de la même condition qu'elle. En effet, elle est de petite taille, environ dans les un mètre cinquante. Voire quarante huit, quelque chose dans ces eaux là. Bref, pas très grande. Elle entend souvent des gens la plaindre à cause de cette petite taille, mais aussi par cette silhouette frêle donnant une impression de rachitisme. Mais cette taille est quant à elle bien naturelle, contrairement à sa carrure découlant d'une alimentation très peu variée et en faible quantité.
Sa peau est d'une paleur continuelle, héritée de ses deux parents, mais encore une fois, c'est une chose qui ne fait qu'amener la pitié et la compassion des gens, chose qu'elle déteste. Si ces gens-là la prenaient réellement en pitié, ne la sauveraient-ils pas de la situation dans laquelle elle est ? Entendre quelqu'un qui la plaint est quelque chose qu'elle répugne et qu'elle ne manque pas de faire remarquer. Quand elle en a l'occasion, n'étant pas souvent autorisée à faire ce genre de remarques. Etre esclave n'est pas une condition facile à vivre. D'ailleurs, Layia rêve de d'échapper à cette condition, mais là n'est pas le sujet. Cependant, on peut voir quelques fois les marques de cette condition dont elle commence à s'habituer par d'éventuelles traces de coups donnés par son seigneur quelques fois brutal avec elle. Mais étant esclave, elle n'a pas son mot à dire, et elle souffre en silence, comme elle l'a toujours fait.
Sin visage fin est rarement expressif, donnant à la jeune fille une apparence froide en accord avec ses couleurs pâles. En effet, en plus de sa peau, ses yeux sont d'une teinte très claire, d'un bleu glacial, allant même jusqu'à hésiter avec le gris tout aussi clair. Glacial, cependant, ce regard peut prendre différentes formes, de l'insensible à la colère, tout en passant par l'affection. Comme on le dit si bien, les yeux sont le reflet de l'âme. Ainsi, ce regard sera d'un bleu protecteur pour Coralie, et d'un bleu de glace, insensible, devant son seigneur. Mais en principe, ce regard est inexpressif, comme si l'on avait ôté toute vie à sa possesseuse... Ce qui n'est pas loin de la vérité, sa condition la conduisant petit à petit à l'anéantissement...
Layia affectionne le noir, et c'est bien l'une des rares choses que son seigneur lui accorde. De par sa fonction auprès de ce dernier, elle porte des vêtements qui ont une vocation plus pratique qu'esthétique. Ainsi, sa tenue ne sera pas une robe comme celle de son amie, mais une tenue alliant métal et cuir noir, offrant une protection partielle lors de l'accomplissement des ses tâches. A l'intérieur de cet habit se trouve un fourreau interne dans lequel est glissée une dague d'une trentaine de centimère, plaquée sur son flanc gauche. De même, ses cheveux sont coupés de manière à ce qu'elle ne soit pas gênée, et non pas pour faire joli. Ainsi ses cheveux blanc neige sont coupés court, certaines de ses mèches retombant sur son front pâle. Le seul bijou qu'elle possède et qu'on lui a laissé est une boucle d'oreille dorée ornée d'une miniscule perle blanche, souvenir de sa vie passée, heureuse et insouciante. Et pour finir, on remarque très bien sur son visage une mraque de naissance en dessous de son oeil, formant une arabesque très particulière...

Layia Menwë Layiaizn2

Personnalité :

Layia n'est pas une personne facile à comprendre, possédant plusieurs facettes dans son coeur meutri par la destruction de son village et la mort de ses proches. Mais elle décidé de ne pas rester focalisée là-dessus, le passé la faisant souffrir, l'avenir lui échappant. Ainsi, elle vit au jour le jour, peu lui important de ce qu'il se passera le jour prochain - ou presque. L'idée d'échapper à la condition d'esclave lui a déjà effleuré l'esprit, mais elle sait qu'il s'agit d'une entreprise périlleuse, et loin d'elle l'envie de mettre en danger Coralie. Car en dépit des apparences, Layia peut-être quelqu'un d'affectif, de protecteur. Mais peu de gens bénéficient de cet instinct maternel que la jeune fille a développé très tôt en côtoyant son amie. Et c'est seulement avec cette dernière qu'elle peut se montrer chaleureuse, gentille, solidaire. Solidaire par leur condition commune, même si leurs tâches sont légèrement différentes. Mais il n'empêche que Layia se considère dans le même bateau que Coralie. Mais sa condition commune avec celle de son amie n'est pas la base de leur amitié. Cette dernière s'était formée bien avant, et Layia a toujours ressenti ce besoin de protéger son unique proche, à présent. Toutes ses émotions positives passent par là, tandis que les autres sont rejetées vers toutes les autres personnes de son entourage.
Indifférence, insensibilité. Tout cela est réservé au reste du monde. Son coeur a souffert d'une blessure dont elle a du mal à s'en remettre, ce qui a changé à la fois ses réactions et sa vision du monde. Avant la mort de ses proches, Layia était plutôt d'une nature généreuse et optimiste envers l'humanité toute entière. Mais son sourire a à présent disparu, et elle éprouve une haine pour le genre humain qu'elle cache derrière un voile d'insensibilité glaciale. Et lorsque le voile se brise, ce n'est pas une colère de flammes qui se déverse, mais bien une colère de glace, même si il ne s'agit pas de son élément. Mais la colère de la foudre est elle aussi moins brusque mais plus 'pointue', plus marquante. Mais en principe, cette colère a du mal à sortir, et la jeune fille se soumet aux ordres de celui qui est son maître, prenant sur elle-même en silence.
Quant au genre humain, elle a vu qu'il ne vaut rien, qu'il piétine les existences, et son existence même sans sourciller. Pourtant, elle est parfaitement consciente d'appartenir à ce genre si cruel et égoïste, et ne nie pas le fait que ces sentiments sont eux aussi présents dans son coeur, comme dans tous les coeurs des êtres vivants, quelle que soit leur race. Ainsi, une autre facette de son coeur se veut cruelle et sadique, égoïste et avide de vengeance. Mais l'insensibilité de glace domine, en dépit de tout ce qu'il peut se cacher derrière...

Equipement :


- Armes : Sa dague ainsi que ses mains, mais elle s'en sert rarement.

- Type de Combat : Lorsqu'elle combat quelqu'un ou quelque chose, situation rare, elle allie sa magie de foudre à une technique de combat à mains nues, utilisant quelques fois sa dague. Mais parfois, elle préfère rester à distance.

- Autres : /


Divers :


- Musique de Thème : Je verrai ça plus tard...

- Voix : De même...
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MessageSujet: Re: Layia Menwë   Layia Menwë Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 19:09

Histoire :


Ah… L’immense peine… L’humanité souffre de ses propres mains et l’on ne voit que tristesse, souffrance… Ce monde est fait de cruauté, de sadisme, d’avidité, de méchanceté, de malice, de sournoiserie, d’insensibilité, de froideur… L’Etincelle me procure un souffle de vie, quelque chose sur quoi poser mon regard perdu… Tout me fuit, tout me vainc. Tout, sauf Elle. Elle, Elle est la seule personne qui me maintient de ce côté-ci de la frontière entre la vie et la mort, c’est pour Elle, grâce à Elle. Ma vengeance et ma haine découlent de ce sursaut de vie qui m’est accordé, offert. Que quelqu’un La sorte de l’Enfer, que quelqu’un nous sorte de l’Enfer ! Mais ce monde est égoïste. La seule chaleur m’est donnée par Elle, mais Sa propre flamme est à la fois attisée par la haine et menace à la fois de s’éteindre de faiblesse. Que Sa flamme de vie soit toujours présente, qu’elle se transforme un jour en un brasier incandescent ! L’homme L’écrase, nous écrase. Mais viendra un jour de bonheur et de libération. En attendant cela, survivons à cet Enfer dans lequel nous sommes plongées. Mais en suis-je capable ? Ta main me guidera hors du désespoir, Toi qui es la seule que je protège et que je protègerai à jamais.

Coralie



Fine gouttelette composée d’un assemblement savant d’atomes d’oxygène et d’hydrogène pour maintenir leur stabilité… Mêlées à la circulations d’électrons négativement chargés vers le sol, le spectacle qui en ressort est à la fois unique et sempiternel. Et si merveilleux…

Le tonnerre gronda une nouvelle fois. La porte de bois ferrée de noir claqua, et une voix grave et autoritaire s’éleva :

- Dehors !

Layia ne se fit pas prier et se précipita dehors en moins de deux, lâchant au passage un soupir où se mêlaient exaspération et soulagement. La porte de bois claqua une deuxième fois, annonçant cette fois-ci sa fermeture dans le dos de la jeune fille. Cette dernière leva les yeux vers le ciel nuageux, tout en songeant à ce qu’il venait de se passer. Rien de bien extraordinaire, en fait. Monsieur le Seigneur d’Edge avait juste décidé que l’esclave dormirait dehors cette nuit, peut-être par un sursaut d’imagination sadique. Layia espérait juste que Coralie n’avait pas subi le même sort, et qu’elle passerait sa nuit dans son cagibi qui lui servait de chambre, tandis que son aînée dormirait à la belle étoile, ou plutôt sous la pluie et avec l’orage en guise de sono. Enfin, pourquoi pas, mais ‘à la belle étoile’ se métamorphosait vite en ‘sous le ciel noir de nuages’. Quoique, même sans les nuages, le ciel aurait quand même été noir. Mais peu lui importait car, sans le savoir, le Seigneur offrait un magnifique cadeau à Layia. Cette dernière frissonna de plaisir lorsqu’elle sentit le contact de l’eau froide sur sa peau pâle. Et son regard inexpressif admira une fois de plus les nombreux éclairs violacés qui zébraient le ciel, frappant au hasard la terre d’Edge… Ce spectacle, qu’elle avait vu tant de fois, rappela à elle des souvenirs passés…

~~*~~

- Layia ! Tu ne vas pas rester dehors par ce temps-ci !

L’interpellée se retourna vers une femme à la peau et aux yeux pâles qui l’appelait de l’intérieur d’une petite maison aux murs blancs et à la fenêtre grande ouverte sur l’extérieur, par laquelle elle criait. Cette femme, c’était sa mère. Belle, gentille, mais fragile. Et un peu surprotectrice. Un peu comme toutes les mères, quoi. Mais cette mère faisait partie des quatre personnes que Layia aimait ou avait aimées, une seule d’entre elles ayant survécu. Il s’agissait de Coralie, bien entendu. Les deux autres, cela avait été son père et son frère aîné. Morts. Ou disparus.

- Pourquoi pas ? fit Layia en haussant les épaules.
- Tu ne vois pas qu’il pleut ? fit ironiquement sa mère.
- Ne t’inquiète pas, répliqua la jeune fille. Et puis, c’est si beau…
- Bon, débrouille-toi pour ne pas attraper froid, se résigna la mère.

Layia ne répondit pas, son regard fixé sur le ciel nuageux. Elle avait toujours aimé la pluie et les orages. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais c’était ainsi. Fascinée, elle suivit du regard un éclair violacé fendant le ciel. Inconsciemment, elle leva ses deux mains devant elle. Elle ne savait pas vraiment ce qui la poussait à faire ce geste, mais ce fut ainsi, une étincelle jaillit du bout de ses doigts. Puis naquit ensuite un petit éclair violacé, semblable à ceux qui fendaient le ciel. Mais cela ne dura qu’une seconde seulement. Regardant ses doigts de son regard clair, Layia mit quelques instants à comprendre ce que cela signifiait. C’était elle qui avait créé cet éclair, son inconscient stimulé par le phénomène naturel qui se déroulait sous ses yeux, un simple orage. Mais à présent, elle était assez âgée pour pouvoir elle même produire ce qu’elle admirait quelques instants plus tôt. Sa mère, ayant tout vu, ferma d’un geste brusque la fenêtre, provoquant un claquement. Layia n’y prêta pas d’attention particulière. Mais quelques secondes plus tard, la porte de l’habitat s’ouvrait à la volée, e la mère se précipita vers son enfant, surprise et peine se mélangeant dans son regard. Mais un jour ou l’autre, cela aurait dû être ainsi, et la mère prit la jeune fille dans ses bras sans dire un mot. Ce geste était le signe que la mère avait compris ce qui attendait son enfant. Certes, elle aurait un don inné, mais serait aussi discriminée comme la mère l’avait été dans sa jeunesse, ayant eu la sotte idée de dévoiler son secret. Mais cette fois-ci, elle ne laisserait rien échapper à propos de sa fille. Cette dernière vivrait en paix, et seuls les membres de la famille ainsi que le père Owing seraient mis au courant. Layia devait apprendre à maîtriser ce pouvoir et l’utiliser avec escient. Enfin, telles étaient les espérances de la mère, mais les choses ne furent pas ainsi… Et Layia, naïve qu’elle était, ne comprenait pas l’inquiétude qui assombrissait le regard de sa mère. Comment aurait-elle pu imaginer que tout virerait un jour ? Elle n’avait que pour faible ambition de vivre pour toujours dans ce village côtier aux côtés de ses proches et de Coralie. Rien de plus, rien de moins. Mais le destin est cruel.

~~*~~

Le regard inexpressif de Layia se posa sur Coralie, qui était assise plus loin à la limite entre la mer et la terre ferme, son regard ambré où persistait une légère inquiétude fixé sur une forme bleue nageant avec hésitation dans le petit lagon qui lui était offert. Le regard de Layia changea légèrement, laissant la place à une lueur protectrice, toujours rivé sur son amie qui s’occupait du dauphin. Les jeunes du village l’avaient découvert la veille, et Coralie avait eu la bonté de s’en occuper alors que la créature était presque au bord de la mort. Mais les soins de la magicienne de l’eau avaient apparemment fait effet, et l’animal était plutôt en bonne forme lorsque l’on repensait à ce qui lui était arrivé. Layia, elle, n’aurait rien pu faire. Elle n’avait aucune notion de médecine, et apprendre cette pratique ne lui disait rien. Cependant, elle voyait à présent que cela pouvait être utile, et qu’elle devrait peut-être aller au-delà de ses appréhensions. Pour faire le bien, comme lui avait dit le père Owing. Autant aux hommes qu’aux animaux, car en dépit de son regard insensible aux premiers abords, Layia appréciait la nature qui l’entourait. Cependant, elle ne pouvait s’y consacrer, trop occupée par les activités côtières du village, en plus de celles qui lui confiaient ses parents. Ces derniers avaient choisi de ne pas ménager leur fille pour lui apprendre la dureté de la vie, et cinq jours par semaine, elle partait aider les pêcheurs qui mettaient les voiles pour une journée entière. Ainsi, Layia avait des bases en matière de pêche, mais aussi en culture générale, le père Owing complétant son éducation. Elle pensait donc qu’elle vivrait sa vie entière dans ce village, à aider, à travailler. Elle ne voyait pas d’autres possibilités, et cela lui convenait parfaitement. D’autant plus qu’elle avait tous ses proches ici, et elle ne songeait pas un jour avoir à les quitter. Poussant un soupir inexpliqué, son regard se posa une dernière fois sur Coralie, puis elle fit volte-face, prenant tranquillement le chemin qui menait au village. Elle était loin de faire une crise de jalousie envers cette petite bête marine, elle était plutôt heureuse de voir son amie ainsi, en train de converser avec la nature même, avec l’un des descendants des mythiques Enwël et Galaté. Layia y croyait à moitié, étant un peu plus terre à terre que son amie, mais cela ne l’empêchait pas de trouver ce mythe fabuleux.

Traînant sur le chemin menant au village, la jeune fille observait ce qui l’entourait, sable fin et arbres exotiques. Enfin, exotiques, façon de parler, puisque l’exotisme en ce monde n’était pas vraiment quelque chose de défini… Cette lente progression était volontaire, ce jour-ci étant un jour de congé pour elle. Au départ, elle comptait passer du temps avec Coralie, mais tout compte fait, mieux valait laisser la nature s’ouvrir à elle. Après tout, son amie aimait la mer, et son pouvoir en était issu. Il n’y avait rien à redire, alors que Layia possédait un des pouvoirs pour le moins étrange, celui de manipuler la foudre… Dans un environnement maritime, c’était plutôt paradoxal, surtout avec une magicienne d’eau en guise d’amie. Mais elle n’avait rien choisi, et cela était sûrement dû aux origines de ses parents. Il était sûr que ces derniers n’étaient pas du coin, leur peau et leurs yeux pâles témoignant de ces origines étrangères. Mais Layia était bel et bien née en cet endroit. Une légère brise se leva, soulevant à la fois le sable que foulait la jeune fille et sa chevelure blanche. Celle-ci non plus n’était pas très locale, mais bon, c’était ainsi, et Layia n’avait rien à redire sur ses origines. La seule chose qui était sûre, c’était que ses parents ne venaient pas de la porte d’à côté. Mais à chaque fois qu’elle les interrogeait, ils se muraient dans un silence qui finissait toujours par agacer la jeune fille, qui changeait par la suite de sujet. Seul son frère aîné lui disait parfois quelques petites choses là-dessus, mais toujours des petits détails bons uniquement à éveiller la curiosité de la jeune fille. Mais c’était juste de la curiosité, et non une réelle envie d’en découvrir plus au point de partir un jour. Elle ne reviendrait pas au pays natal de ses parents. Si ces derniers avaient décidé de s’installer ici, c’était qu’il y avait sûrement une raison, et partir serait donc vaguement inutile.

Plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas derrière elle un bruit de pas autre que les siens. La méfiance n’était pas sa priorité absolue, alors à quoi bon devenir paranoïaque en guettant tous les sons des alentours ? D’un coup, l’univers devint noir. Noir, plus rien. Plus de lumière.

Elle sentait le contact d’une peau fraîche sur ses yeux qu’elle avait instinctivement fermés. Tout de suite, elle reconnut l’auteur de ce noir inter-sidéral, et ne tarda pas à appeler le nom qui lui venait à l’esprit, étant sûre à 99% que sa supposition n’était pas erronée.


- Johannes !

Et la lumière fut. Miraculeux, non ? Bref, la jeune fille se retourna vers un homme d’une vingtaine d’années, la peau et les yeux aussi pâles que ceux de Layia. Le jeune homme esquissa un sourire innocent, tout en se passant une main dans ses cheveux décoiffés. Le regard de Layia jeta des éclairs pendant un bref instant puis s’adoucit d’un coup, comme elle avait l’habitude de le faire. Celui-là, il ne changeait pas… Heureusement, en fait. Le jeune homme en question prit la parole, une pointe d’amusement persistant dans sa voix :

- Alors p’tite sœur ? On se la coule douce ?

Layia jaugea pendant quelques instants son frère du regard, en silence. Puis, d’un coup, un sourire faussement éclatant apparut sur son visage pâle, ses yeux regardant avec malice son frère. Une complicité régnait toujours entre le frère et la sœur malgré leur différence d’âge. Et Johannes était le typique grand frère qui passait son temps à embêter sa pauvre petite sœur dès qu’il en avait l’occasion. Enfin, gentiment, quoi.

- Nan, ça s’voit pas que j’cultive des carottes ? répliqua ironiquement la jeune sœur.
- Ahaaa ! s’écria le frère comme si il venait d’avoir une quelconque révélation. C’est parce que tu leur r’ssemble que t’as décidé de te lancer dans ce merveilleux projet ?
- Hey, t’as un problème ? fit Layia en prenant un air faussement menaçant.
- Retourne donc à tes carottes pas cuites ! répliqua tout aussi vertement le frère.

La jeune sœur prit un air offensé, et le frère, prévoyant, s’écarta de sa sœur qui décocha en effet une magnifique droite joliment bien mimée. Le frère laissa échapper quelque chose ressemblant vaguement à un ‘niark’, et Layia répliqua par un semblant de ‘grmf’. Puis le regard des deux Menwë redevint sérieux, comme si ils s’étaient passé un commun accord. Layia planta son regard clair dans celui de son frère, identique.

- Alors, quoi d’neuf ? demanda la jeune fille.
- A part les carottes ? fit Johannes avec un petit sourire. Que des trucs de grands.
- Eh oh, j’te permet pas, contesta la sœur.
- Enfin, en gros et en bref, faut faire un peu plus attention, Edge a lancé des troupes dans les parages.

Un frisson parcourut le corps de la jeune fille. Les troupes d’Edge ? Johannes partait souvent vers Alvanista pour aller chercher des nouvelles, vendre deux trois trucs et en ramener deux trois autres. Mais Layia n’avait jamais imaginé que son frère rapporterait avec lui de telles nouvelles. Jusqu’à présent, tout se passait bien, même si de temps en temps, certaines rumeurs inquiétantes à propos de la guerre circulait. Mais rien qui ne pouvait atteindre directement la vie du village côtier.

- La guerre ? fit Layia, hésitante.

Johannes regarda sa sœur en silence, de haut – il fallait dire qu’il avait au moins trois têtes de plus qu’elle. Il paraissait la jauger, en proie à une réflexion intense découlant d’un choix qui lui était imposé. Les parents Menwë refusaient de mêler leur fille à la guerre ou à des histoires similaires, et le jeune homme hésitait encore à garder le secret. Car ce qu’il avait dit était encore loin de la vérité : Edge avait réellement l’intention de soumettre l’entièreté du territoire d’Alvanista. Le jeune homme resta silencieux, ne répondant pas à la question de sa jeune sœur. Pas encore. Elle était trop jeune pour être mêlée à de telles choses. Johannes posa sa main sur l’épaule de sa sœur et la força à faire demi-tour. Direction le village.

- On rentre, fit-il simplement.

Cette fois-ci, Layia fut réellement vexée par le comportement de son frère, mais elle n’en montra aucun signe. Après tout, si ses parents et son frère avaient décidé de faire ainsi, qu’ils fassent. Cela ne l’empêcherait pas de vivre sa vie de villageoise. Et elle était persuadée qu’un jour, ses parents et son frère ne lui cacheraient plus autant le monde extérieur, ou plutôt ce qu’il s’y passait… Car Layia avait pu en apprendre sur le monde entier grâce au père Owing, mais elle n’était jamais tenue au courant de ce qu’il se passait dans ce reste du monde.


Dernière édition par Kim le Mer 26 Mar 2008 - 19:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Layia Menwë   Layia Menwë Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 19:10

~~*~~

Layia sauta sur le quai de bois clair qui s’avançait dans la mer pour le débarquement des bateaux. Le soleil déclinait, et se formait à présent un amas de nuage orangés dans le ciel. Passant machinalement sa main dans ses cheveux blancs, la jeune fille regarda pendant quelques instants le soleil continuer sa course éternelle au-delà de la mer. L’astre était à présent une grosse boule rougeâtre dont l’extrêmité semblait être en contact avec l’étendue bleu foncé que formait la mer. Petit à petit, la grosse boule s’enfonça dans la mer, comme si cette dernière engloutissait le globe de feu qui donnait encore un peu de lumière orangée à cette partie du monde. Les yeux clairs de Layia quittèrent avec regret ce spectacle et se rivèrent sur les filets de pêche encore présents dans le bateau. Les autres pêcheurs s’affairaient déjà pour ramener à terre leur cargaison qu’ils avaient pêchée toute la journée. Layia n’attendit pas plus et prit à deux mains une partie du filet qui contenait leur prise pour le tirer à elle, avec l’aide des autres marins. Déjà les étoiles commençaient à montrer le bout de leur nez dans le ciel obscur, éclairé uniquement par un mince disque de lune.

Quelques minutes plus tard, la pêche des marins était acheminée sur la terre ferme, en l’attente d’être traitée plus soigneusement et ainsi être propre à la consommation plus tard. Layia fut donc autorisée à rentrer chez elle, ce qu’elle fit avec empressement. Elle était exténuée par cette journée passée en mer, et elle sentait déjà une douleur familière affluer dans ses muscles fatigués. Elle rejoignit donc péniblement son habitat aux murs blancs. La lumière d’une lanterne s’échappait faiblement par la fenêtre fermée. Layia risqua un regard à travers cette dernière et vit ses parents et son frère rassemblés autour de la table de la salle principale, en train de discuter. Leur expression était grave, et la jeune fille ne mit pas longtemps à deviner que le sujet de leur conversation était quelque chose qui ne parviendrait jamais à ses oreilles par la volonté de ses parents et de Johannes. Layia lâcha un soupir, et elle s’approcha de la porte d’entrée. Posant sa main sur la poignée, l’idée d’espionne ses parents et son frère lui effleura l’esprit, mais cette idée fut vite repoussée par sa soi-disant raison. Elle poussa donc brutalement la porte, surprenant ses trois proches qui étaient encore lancés dans un sujet plutôt grave. D’ailleurs, son frère, qui était dos à la porte, ne réagit pas tout de suite et continua son discours :

- … la protection de notre village et de ceux avoisinant le…

Il s’interrompit lorsqu’il remarqua le signe discret mais simultané que venaient de lui faire son père et sa mère. Il se retourna et remarqua la présence de sa sœur sur le seuil de la porte. Essayant de ne rien laisser paraître, il esquissa un pâle sourire et fit avec sa malice habituelle :

- Bienv’nue chez toi p’tite sœur ! C’est fou c’que tu sens bon…

Layia ne répliqua rien, pour une fois. Elle savait que l’odeur du poisson l’avait suivie, mais ce n’était pas la raison de son silence. Ce dernier s’expliquait par le fait qu’elle avait décelé une absence de quelque chose dans la voix de son frère. En effet, celui-ci, même si il avait essayé de ne rien laisser paraître, n’avait pas prononcé ces paroles avec son entrain habituel. Et cela avait ôté toute envie à la sœur de répliquer. Cette dernière se dirigea donc vers la salle de bain en accordant un bref regard à son frère. Mais pas un regard taquineur, mais un regard inquiet, comme Johannes en voyait rarement. Layia aurait aimé communiquer cette inquiétude à Coralie, mais elle ne savait pas où se trouvait celle-ci, et la seule chose qu’elle pouvait faire pour le moment était de se débarrasser de ces odeurs qui la suivaient.

Quelques minutes plus tard, la porte de la salle de bain s’ouvrit de nouveau, laissant sortir une Layia propre, débarrassée des odeurs indésirables. Quand elle revint dans la salle principale de l’habitat, elle remarqua que ses parents et Johannes avaient repris leurs discussion. Et encore une fois, la parole revenait au grand frère de la jeune fille, qui, encore une fois, ne remarqua pas l’arrivée de sa sœur.


- … l’intégralité du territoire sera sous…

De nouveau, les parents Menwë firent un signe simultané au jeune homme qui se tut, comprenant qu’il venait de faire la même erreur que précédemment. Son regard se riva sur sa jeune sœur, visiblement gêné. Layia ne fit encore une fois aucun commentaire, répondant au silence dans lequel s’étaient murés ses trois proches. Puis, son père et sa mère se levèrent et se dirigèrent tout deux vers la porte d’entrée. Une les parents fois dehors, Johannes passa de nouveau sa main dans ses cheveux clairs, un air gêné apparaissant sur son visage. Apparemment, l’arrivée de Layia mettait fin à leur conversation, ou plutôt fin à sa participation puisque les parents Menwë avaient apparemment décidé de continuer la discussion seuls, sans l’avis de Johannes. Layia s’approcha de son frère et planta son regard clair dans celui de son frère.

- Tu vois comme c’est d’être tenu à l’écart, fit-elle.

Layia n’était pas dupe. Elle avait bien vu que ses parents étaient sortis pour continuer leur discussion tranquillement, en laissant Johannes avec sa sœur. Et pour une fois, ce dernier était dans la même situation que sa cadette. Il poussa un soupir en guise de réponse, puis il se leva. Il s’approcha d’un meuble en bois, en ouvrit un tiroir et fouilla dedans. Tout en cherchant, il fit :


- Mouais, si tu le dis. Enfin, ça te dis une partie de cartes ?

La magicienne s’approcha de la table, et s’assit tout en fixant son frère. Elle ne pourrait rien tirer de lui, elle le savait. Mais elle attendrait. Ils lui diraient tout un jour, elle avait confiance. En attendant, il fallait laisser le temps passer. Et pourquoi pas en jouant aux cartes, puisque c’était l’une des activités préférées du frère et de la sœur, en dépit de la fatigue de cette dernière. Lancer un nouveau défi à son frère lui avait fait oublier cette fatigue et avait ranimé dans son regard la pointe de malice qu’elle réservait à son frère. Sortant un paquet de cartes du tiroir, ce dernier regarda, soulagé, sa sœur retrouver le regard qu’il aimai tant. Lui aussi adorait lancer des défis à sa petite sœur, rien que pour l’embêter…

Une heure s’écoula. Les parents ne revenaient pas. Puis des sons anormaux parvinrent aux oreilles des deux Menwë. Des cris, des coups de feu, des bruits d’acier s’entrechoquant. Ils s’échangèrent un regard, et Layia laissa ses cartes sur la table pour se précipiter vers la porte. Elle l’ouvrit avant même que son frère n’ait pu protester. Ce qu’elle vit l’horrifia. Ce n’était même pas une guerre, mais une tuerie. Les soldats d’Edge massacraient tout ce qu’ils trouvaient sur leur chemin. Les flammes n’étaient pas encore là, mais l’un ‘entre eux lança une torche dans une maison, répandant peu à peu le feu en même temps que le sang. Layia resta immobile, pétrifiée de peur. La guerre… Etait-ce ainsi ? Elle avait demandé à Johannes si c’était bien la guerre qui arrivait. Ce dernier ne lui avait pas répondu, mais à présent, cette répons arrivée aussi tard l’horrifiait en même temps qu’elle lui faisait réaliser que c’était ce genre de chose qu’il s’était passé lorsque Edge avait déclaré la guerre à Alvanista et à Narshe. Elle ne réalisa pas tout de suite qu’un soldat l’avait empoignée brutalement par le poignet. Puis elle se mit à crier. Quelque chose passa à proximité de sa tête et vint de se ficher dans la gorge du soldat qui l’avait empoignée.

- Rentre ! cria Johannes derrière elle.

Layia s’exécuta en vitesse, réalisant au passage que c’était son frère qui avait lancé la dague qui s’était fichée dans la gorge du soldat. Armé d’une deuxième dague, son frère se rapprocha d’elle pour se mettre devant et la protéger. Et pendant ce temps, une multitude de questions se bousculaient dans l’esprit de Layia. Pourquoi ? Comment était-ce arrivé ? Où étaient leurs parents ? Où était Coralie ? Qu’allaient-ils devenir ? De nouveau, elle fut tirée de ses pensées tumultueuses par le bruit de deux lames s’entrechoquant : son frère était maintenant aux prises avec un autre soldat armé d’une épée. La lame de Johannes transperça de nouveau la chair humaine. Le soldat tomba raide mort sous les regards dégoûtés du frère et de la sœur.


Tout se bouscule. Sang, acier, flammes…

La lame transperça la chair.
Tout se déroula au ralenti dans l’esprit de Layia.

Johannes désarmé.
Le rire cruel du soldat.
La dernière tentative de survie du frère.
La main tranchée du jeune Menwë.
Les lames de rages et de douleur de ce dernier.
Le regard sadique du soldat.
La main levé de celui-ci.
La lame dans cette main.
La lame s’abattant.
La lame transperçant.
Le cri simultané du frère et de la sœur.
La souffrance des Menwë.
La mort de Johannes.
Les larmes de Layia.
L’inconscience de cette dernière.

C’était à peu près tout. Inconsciente, Layia n’avait pas vu la capture de son amie. Mais après un coup de pied ayant pour but de la réveiller, elle se rendit compte qu’elle faisait partie de ceux qui avaient été pris pour prisonniers. Et à ce moment-là, elle se rendit aussi compte de la présence de son amie Coralie. Elle avait survécu. C’était la seule, le seul être cher qui avait survécu, ses parents ne se trouvant pas dans le lot et le souvenir de la mort de Johannes encore très présente dans son esprit.

Par la suite, Layia fut donnée à un seigneur d’Edge. Officiellement, elle a été accueillie comme fille adoptive, mais sa véritable condition est celle d’une esclave, et son rôle est de subir les conséquences des colères fréquentes de son maître. Elle porte ainsi de nombreuses traces de coups qui lui ont été donné par son soi-disant père, mais aussi par les autres proches du seigneur en question qui ont parfaitement le droit de se défouler sur la jeune fille frêle. S’en prendre aux plus faibles, à croire qu’ils ne savaient faire que cela. Ceux-là piétinaient son humanité mais n’avaient eu vent de son secret à maîtriser la foudre, car le père Owing l’avait bien mise en garde : il fallait le garder à tout prix secret. Et un jour, elle s’en servirait peut-être pour briser les chaînes qui la liaient à ce seigneur inhumain, qui la rabaissait au niveau d’animal. Tout en protégeant celle qui est la plus chère à son cœur : Coralie…

~~*~~

La pluie ne mit pas longtemps à tremper jusqu’aux os la jeune fille. Cette dernière finit par chercher des yeux un quelconque abri, histoire de pouvoir dormir tranquillement. Pouvoir observer l’orage était une chose, tomber malade en était une autre. D’autant plus que ce qui l’attendait le lendemain était un changement pour elle, une occasion de plus de voir Coralie sans avoir le Seigneur sur le dos. Oui, le Seigneur voulait envoyer Layia et Coralie à l’école d’Edge pour les instruire, car officiellement, Layia avait tout de même été adoptée par le Seigneur. Il ne fallait pas attirer trop d’ennuis, l’esclavage étant quelque chose de normalement prohibé. Layia finit par trouver un coin sous la gouttière, qui ne la protégeait pas complètement, mais tant pis. Elle s’installa le plus confortablement possible, puis ses doigts fins se portèrent vers la boucle d’oreille pendant à son oreille droite. Son seul souvenir de Johannes… Il lui avait ramené cela d’Alvanista, et elle l’avait toujours gardé sur elle. Il y avait aussi cette marque qu’elle avait sous son œil droit. C’était aussi un souvenir légué par ses parents, incrusté à jamais dans sa chair. Johannes l’avait aussi. Avec amertume, Layia baissa sa main pour laisser reposer son bras le long de son corps, puis ferma ses yeux clairs, songeant à ce qu’elle allait devoir vivre le lendemain…
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MessageSujet: Re: Layia Menwë   Layia Menwë Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 19:38

Superbe, rien à dire.

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