FINAL FANTASY GENERATION
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| Coralie Owing | |
| | Auteur | Message |
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illandir Valefore
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Coralie Owing Jeu 20 Mar 2008 - 22:59 | |
| Attention, la fiche est loin d'être finie et sera bien plus longue. Ne surtout pas poster tant que je n'ai pas terminer, vous risqueriez de me géner un tout petit peu beaucoup. Deuxièmement, le physique et la psychologie sont séparés, mais sont en fait un même texte, j'ai simplement divisé en deux pour faciliter la compréhension et faire comme des chapitres ;)
Formulaire à remplir :
Identité :
- Nom : Owing
- Prénom : Coralie
- Âge : 17 années de vies
- Sexe : féminin
- Race : [/b]Magicienne
Physique :
‘Quel âge ai-je donc à présent ? Il me semble avoir dis sept ans. Dix sept longues années de vie sur cette basse terre où la cupidité des hommes n’a d’égal que leur stupidité. Comment ai-je donc pût survivre moi qui suis différente des autres ? Mais d’abord, en quoi suis-je différente ? J’ai beau me regarder dans le miroir de ma chambre mal éclairée, je me trouve comparable à vous, vous qui êtes si « normal ». J’ai bien deux bras, deux jambes, un visage, des cheveux que j’utilise à mon envie. En apparence, je ne vous suis pas dissemblable. Alors pourquoi, pourquoi me traitez vous de la sorte ? C’est vrai, je le reconnais, je possède un pouvoir que vous ne possédez pas. Je manipule les éléments à ma guise, aux grés de mes envies pour en faire ce que je souhaite. Ce pouvoir me hisse au dessus des simples mortels que vous êtes. Il me donne des possibilité que jamais, ô grand jamais personne d’autres qu’un être semblable à moi ne pourra entrevoir. Est-ce donc ce pouvoir qui vous fait si peur ? Est-ce donc cette différence ? Pourtant, si je le pouvais je me débarrasserait de ce pouvoir qu’on l’on appelle « magie ». D’où d’ailleurs mon statut de magicienne. Je me demande pourquoi j’écris cela. Après tout, qu’avez-vous à faire de mes sentiments à moi, pauvre magicienne ? Sûrement rien. A moins que cela ne nourrisse votre esprit sadique, que cela satisfasse votre ego surdimensionné de voir que vous êtes considérés « supérieur » à moi. Mais ce statut vous ai conféré par les hommes. Le mien, lui, m’a été donné par la nature. Ah, comme ces paroles sont douces à mes oreilles ! J’aimerais me persuader que c’est la réalité, mais ça ne l’est pas. C’est impossible, c’est simplement le fruit du hasard qui m’à fait naître ainsi, porteuse de grands pouvoirs et ainsi différentes. Et alors quoi ?! Parce que je suis différent, je n’aurais pas le droit d’exister ?! La différence n’a-t-elle donc pas le droit d’exister, et doit se résoudre à disparaître pitoyablement, écrasé par ceux que l’on qualifie de « normal » ? Mais finalement est-ce donc si normal d’écraser, de fouler aux pieds et même de tuer ceux qui sont différents ? Est-ce donc là la définition de la normalité ? C’est donc que l’humanité est bien brutale. Ce que j’écris doit vous blessez, vous qui lisez avidement ces pages. Vous ne pouvez détacher vos yeux de mon écriture hésitante. Et cela, car vous savez que J’AI raison. Mais encore plus, parce que vous voulez savoir qui est la personne qui à été assez stupide pour écrire de pareil choses qui ne sont à coup sûr que boni mensonges où contes à dormir debout. Cette personne n’est autre que moi, Coralie Owing. Mais vous ne devez sûrement pas connaître mon nom. Je ne suis qu’une misérable existence éphémère dans le monde si grand. Pourtant vous semblez vous y intéressez. Eh bien puisque moi, moi qui suis différente, moi que vous avez rejeté, moi que vous avez déteste, moi que vous lisez, vous intéresse, je vais vous offrir ma description physique : Oh, du haut de mes dix-sept ans, je ne suis pas bien grande, bien moins que la plupart des hommes qui s’amusent à m’humilier en me forçant à faire ce qu’ils veulent de moi. Au fond de moi, je suis persuadé qu’ainsi, ils se rabaissent en agissant ainsi, mais à chaque fois que l’un d’entre eux me touche, je ne peux m’empêcher de frémir. C’est plus fort que moi : Je crie, je me débats tant que je peux pour essayer de lui échapper. En vain. Mes efforts ne servent à rien si ce n’est que m’humilier davantage. Mais enfin, passons. Ces futiles détails doivent éveiller en vous un ennui mortel que je ne saurai faire durer plus longtemps. Comme je le disais –ou plutôt écrivais- un peu plus haut, je ne suis pas bien grande et je suis donc de ce fait assez faible. Faible physiquement, car mon esprit lui, est puissant. Si puissant même que je pourrai sans difficulté mettre à mes pieds tous ceux qui m’asservissent. Mais je ne le fais pas, car au bout de cette action, il n’y aurait que la mort qui m’attendrait. Et je ne veux pas mourir ! Non je ne le veux pas, il me reste tant de choses à vivre, tant de sentiments inconnu à découvrir, tant de merveilles à accomplir dans ce monde qui en à grand besoin ! Mais revenons à notre sujet. Outre ma petite taille, je possède des cheveux soyeux, d’une couleur étrangement verte qui ne sont que le reflet de mes yeux couleurs émeraude où brillent constamment une lueur que je ne saurai définir. J’attache mon épaisse et longue chevelure qui, si je la laisse aller librement, tombe jusqu'au creux de mes reins, en catogan, qui, laissant deux mèches au coin de mon visage qui battent follement lorsque le vent les agite innocemment. Mes yeux sont surmontés de fins sourcils qui mettent en valeur le vermeil de ma bouche et la finesse des traits de mon visage qui reflète la douceur et la bonté. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est qu’une façade. Ordinairement, je porte pour tous vêtement une robe bleue de nuit où sont brodés de délicats motifs en forme de fleur et qui égaye un peu ma tenue simple. Mais je ne possède pas assez d’argent pour acheter d’autres vêtements. Mon maigre pécule me sert déjà à subvenir à mes besoins primaires, c'est-à-dire, manger et dormir. Rien de plus. Cette robe moule mon corps fin et mets en valeur mes formes peu développées que la plupart des hommes aiment pourtant tellement. A mes pieds, je porte souvent des sandales toutes simples qui offrent un confort relatifs et me permettent de vagabonder dans mes rares heures de tranquillité où je peux alors goûter avec une joie exquise la saveur trop rare de la solitude. A cette tenue s’ajoute la possession d’une petite dague au pommeau finement ciselé. Je la garde soigneusement dans les plis de ma robe. C’est le bien le plus précieux qu’il m’à été donné de posséder et je le chéris comme ma propre vie. Parfois, je pleure de tristesse aux souvenirs qu’évoque cette arme en moi. Des souvenirs enfouies au plus profond de mon cœur et qui m’émeuvent toujours autant.’
Psychologie :
‘Je ne peux prétendre être dénué tout sentiment humain. Après tout, je fais moi aussi partie de cette race dont la stupidité et l’ego surdimensionné mène inéluctablement vers la destruction. Pour mon propre malheur. Rejeter par tous, considérer comme une « inférieur, j’ai pris l’habitude de paraître soumise et de servir mes maîtres le plus loyalement possible. Mais je ne suis leur esclave qu’en apparence. A l’intérieur de mon âme, j’ai soif de liberté. J’ai envie d’être ma propre maîtresse, de ne plus être asservie par des hommes qui n’ont que faire de moi et mes sentiments. Mon esprit se rebelle en secret et un jour, je serai libre. Je le sais. Et plus le temps passe, plus ce jour faste se rapproche. Inexorablement, il arrive. Mais je dois patienter jusque là, et paraître soumise, en toute bonne esclave que je fais semblant d’être. Mais le moment venu, je serai sans pitié. Car au fond de moi, je suis un être rancunier, terriblement rancunier doublé d’une sadique. Ah comme j’ai envie de faire souffrir cette homme comme il le fait si bien avec moi. Je voudrais lui faire comprendre tout ce que j’ai enduré pendant toutes ces longues années en lui rendant la monnaie de sa pièce à ce maudit homme. Je rêve de vengeance Et que parfum amer elle aura cette si douce vengeance sera amer oui, mais ne me demandez pas pour lequel d’entre nous deux. Vous le savez. Peut-être pensez vous que je suis folle à lier, mais en mon âme et conscience, je suis intimement convaincu que si vous étiez à ma place, vous agiriez de la sorte. Et u fond, vous-même devait penser cela. Car peut-être avait déjà vous fait l’expérience de la haine. Ce terrible sentiment qui vous fait détester quelqu’un au point de le voir mourir. Non pas d’une mort rapide, mais lentement, à petit feu, après lui avoir fait subir les pires tourments. A présent, vous devez avoir cerner ma véritable personnalité. Non pas cette façade de bonté, de générosité et de loyauté sans faille. Non, cette facette sombre de mon âme qui reflet mon être tout entier. Car oui, je suis une personne glaciale en réalité, qui n’aime pas la compagnie mise à part la sienne. Je déteste le monde et tout ce qu’il contient. Je déteste les hommes pour leur cupidité ; je déteste les dieux pour les avoir créer et moi avec, je déteste la nature pour me plier à sa volonté, je maudis mon père et ma mère pour m’avoir engendré. Au fond, je ne suis pas mieux que vous. Vous que je critique depuis tout à l’heure pour me haïr pour ma différence. Moi aussi, je rêve du pouvoir, moi aussi j’aspire à posséder ce que nul n’à encore posséder, découvrir ce que nul n’a jamais découvert. Et pour atteindre ces buts qui ne feront que nourrir mon ego qui finalement, est aussi gros que le votre, je suis prête à tout. Je ne suis donc pas si différent de vous, vous qui me dégoûtez et qui êtes dégoûté par moi. Au final, je me hais moi-même. Comme je voudrai être différente ! Mais c’est impossible, on ne change pas ce que l’on est. Et je suis un monstre. Que serai-je donc d’autres moi qui ne rêve que de pouvoir et de meurtre ? J’en ai assez de vivre, je n’en ai plus l’envie, je n’en ai plus la force. Je veux mourir…Mais une partie de moi s’y refuse. Mon ego ne veut pas mourir. Même si ma souffrance m’est insupportable, même si peu à peu, je m’enfonce dans les abysses de la folie. Il s’y refuse. Jamais il ne voudra. Je vous en supplie ! Qui que vous soyez, je vous en supplie à genoux tandis que des perles nacrées tachent la feuille sur laquelle j’écris. Par pitié, Qui que vous soyez…Aidez moi…’
Equipement :
- Armes : Je possède une dague mais qui ne me sers pas pour combattre
- Type de Combat : étant magicienne, je ne pratique pas le combat au coprs à copr, préférant de loin les avantage le combat à distance qui est d’ailleurs ma matière de prédilection.
- Autres : (je verrai ça plus tard, je vais essayer de pas dépasser les 4 posts xD)
Divers :
- Musique de Thème : Euh…on verra xD
- Voix : idem
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| | | illandir Valefore
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Re: Coralie Owing Lun 24 Mar 2008 - 23:21 | |
| et bien la voici cette fiche bien longue xd z'allez pouvoir par vous même ^^' )
Les fragrances délicates et iodées de la mer me chatouillaient agréablement les narines tandis que je contemplai avec ravissement les silhouettes de fiers navires, émaciées par la distance, bercer par les cris aigus de mouettes. Une douce brise d’été soufflait, agitant ma chevelure étrangement verte autour de mon visage enfantin. Le soleil se reflétait sur l’immensité de l’eau qui se perdait à l’horizon. Et moi, Enfant de quelques années à peine, je m’amusai de ce spectacle qui me paraissait à la fois magique et irréel. Parfois, un banc de dauphin passait fugacement en un éclair mouvant à quelques mètres en dessous de la jetée sur laquelle je me trouvai avec mon père; Je m’écriai alors en battant de mains :
-Papa, regardes! Des dauphins ! Comme ils sont beaux.
Et à chaque fois, Papa souriait et me répondait avec douceur :
-Oui ma chérie, ils sont magnifique ; et sais tu d’où vient leur grâce aquatique, eux qui semblent non pas nager dans l’eau mais voler comme les oiseaux dans le ciel ?
Oh bien sûr, je connaissais la réponse, on m’avait déjà racontée tant de fois ce conte pour enfant. Mais j’aimais cette histoire, à tel point que je ne me lassais pas de l’entendre encore et encore. Qui plus est de la bouche de mon père qui, à mes yeux, avait un talent d’orateur et je me plaisais à écouter sa voix chaude et poignante tandis qu’il agrémentait son discours de gestes presque comiques. Et oui, à l’époque j’était encore à cet âge ou on est encre naïf et crédule et où l’on prends ses parents pour de ses sortes de divinités toute-puissante qui ne peuvent avoir tort. Malheureusement, cette image allait bientôt se briser, en même temps que mon innocence et ma joie de vivre.
-Non, lui répondis-je en mentant effrontément. Peux-tu me la raconter ?
Mon père sourit de plus belle. Il savait pertinemment que je mentais, et étrangement moi aussi ; mais je m’en moquai éperdument, lui aussi. Et, pendant que je m’asseyais contre un poteau en bois avant de replier me jambe contre ma poitrine en une position foetal, il entama le récit que déjà maintes et maintes fois il m’avait déclamé :
-Alors écoute moi bien : Il y’a bien longtemps de cela, alors que le monde était encore jeune, que tous les peuples s’entendaient à merveilles et étaient en communion profonde avec la nature, deux être uniques naquirent. Il s’agissait d’Enwë et Galathé. Ces nom te disent certainement quelques choses, il n’est pas rare que l’on parle d’eux, tant leur renommé et grande et leur histoire connue. Enwë et Galaté étaient deux humains. Grande était leur beauté et irréel était leur grâce ; jamais créature n’avait été tant comblé par la nature. Dés leurs plus jeunes âges, Enwë et Galaté nourrirent l’un envers l’autre des sentiments profonds. Et malgré toues l’attention et l’affection dans laquelle ils baignèrent durant toute leur enfance, ils furent élevés sévèrement et dans les coutumes de l’époque et nourrirent ainsi un profond respect envers la nature et notamment la mer. On raconte qu’ils étaient fascinés par cette immensité bleu qui, tout en paraissant calme pouvait soudainement se déchaîner et détruire en un instant tout ce qui avait été construit au fil de longues années. Mais peut-être ne sont-ce que des rumeurs. Quoiqu’il en soit, ces deux êtres étaient fait l’un pour l’autre et, ils s’unirent pour l’éternité le jour de leurs quinze ans –chiffres symboliques à l’époque. Ensemble, leur bonheur fut total. L’amour les bénissait, les dieux veillaient sur eux, la vie elle-même leur souriait et leur promettait un avenir radieux. C’était sans compter la cupidité des hommes et leur jalousie. Car le bonheur d’Enwël et Galaté était envié. De tous temps, les hommes furent de natures égoïstes et avides de pouvoir. Ils n’hésitèrent pas à mentir, blesser, et même tuer pour par venir à leurs fins bien peu élévatrices. Alors un soir, les êtres qui enviaient le bonheur du jeune couple se rendirent chez ces derniers. Ils mirent à sac l’habitation de Enwël et Galaté, puis, les menèrent jusque en haut d’une haute falaise. Là, leur ayant lié les main et les pieds, ils les jetèrent à la mer, croyant ainsi se débarrasser d’eux à jamais. Mais les dieux les prirent en pitié et refusèrent la mort de Enwël et Galaté. Et alors que les deux amants allaient se noyer, ils les transformèrent en une créature nouvelle qu’ils nommèrent Dauphin. Depuis, ces êtres se sont multipliés et forment désormais un grand peuple mythique. Et parfois, à l’endroit où Enwë et Galaté sont devenus Dauphins apparaissent deux grandes créatures semblent au dauphin mais aux dimensions bien plus énormes et l’on peut entendre leurs cris sur toute la côte.
Mon père se tut, il avait les yeux dans le vague, comme s’il rêvait éveillé. Quant à moi, je le regardai fixement, immobile, n’osant esquisser le moindre geste ni prononcer une seule parole. Nous restâmes ainsi longtemps, jusqu’à ce que le soleil disparaisse presque dans le vesper ciel qui prenait des teintes rouges et orangées. Il régnait une espèce de paix et de sérénité que nul ne voulait troubler : on aurait dit que tout, même le temps s’était arrêter. Finalement, Mon père s’ébroua, me fit un large sourire tout en disant gaiement :
-Tu viens Coralie ? Nous rentrons. Ta mère doit nous attendre depuis longtemps maintenant, et nous allons nous faire gronder. Vaut mieux ne pas aggraver notre cas tu ne crois pas ?
-Si, ai-je acquiesçai en me relevant péniblement de ma position assise. Et puis, je commence à avoir faim !
En me relevant, je chancelais un court instant car je n’était plus habitué à marcher. Puis, saisissant la main que mon père me tendait, je le suivis jusque notre douillet chez-nous. Un sentiment profond d’accomplissement et de bien-être me faisait baignait dans une douce euphorie. J’étais heureuse, profondément heureuse. Je vécus ainsi toute ma petite enfance dans un amour fort et un cadre agréable. En effet, je vivais dans un petit village côtier du nom de Caesä dans le sud d’Alvanista. Il y faisait un climat tempéré et les hivers étaient doux. Je n’eux donc jamais à souffrir du froid et je dois dire que jamais dans ces contrées je ne vis la moindre trace de neige. Mais je n’eus jamais d’attirance particulière envers cette matière blanche et froide qui recouvre les paysages d’un linceul blanc. Si blanc d’ailleurs que je trouve cela bien monotone et reste perplexe devant les personnes qui louent la magnificence de cette matière ainsi que sa beauté. Je préfère de loin l’infinité de la mer qui se perd à l’horizon. J’aime nager dans ce monde silencieux si calme et inflexible ; je frémis en observant les poissons multicolores qui agitent rapidement leurs nageoires, troublant imperceptiblement la masse de l’eau ; je veux faire corps avec la mer, jouer avec elle, comprendre tous ses secrets, tout ce monde aquatique qui est si différent du notre et qui m’attire inexorablement. Peut-être est-ce du fait de mon pouvoir, je ne le sais pas et ne le saurai sûrement jamais. Car depuis mon plus jeune âge, je me suis aperçue que je possédai le don de manipuler l’eau à ma guise. Je peux l’utiliser pour accomplir toutes sortes de choses très utiles comme irriguer les champs en temps de sécheresse, éviter une inondation ou la crû inopinée d’un fleuve. Mais je peux aussi utiliser ce pouvoir pour me défendre et attaquer. Nul besoin d’armes comme le commun des mortels, alors que par la seule force de ma volonté je peux créer une rapière d’eau aussi tranchante qu’un rasoir et bien plus résistante qu’une épée ordinaire ; nul besoin de bouclier alors que je peux dresser devant moi un écran d’eau pour me protéger.
Autant le dire, ce don inné m’est d’une grande utilité. Toutefois, ne sachant pas le maîtriser, je fis tout d’abord quelques erreurs comme remplir d’eau un récipient que je voulais au contraire vider ou tout simplement échouait dans un exercice. Car j’avais un excellent professeur dans ce domaine là, qui n’était autre que mon propre père. En effet celui-ci avait hérité de cette particularité et était devenu un véritable virtuose en la matière. Maintes, je l’ai admirai lorsqu’il me montrait son savoir sans jamais toutefois se vanter. Et à la fin de chaque séance d’apprentissage, il me disait d’un ton grave :
-Rappelle toi bien, Coralie, tu as obtenu un don précieux, mais ne t’en sert pas pour accomplir autres choses que le bien. Et surtout, surtout, ne révèle ce pouvoir à personne. Je ne te dirais pourquoi, mais je t’enjoins fermement à m’obéir si tu ne veux avoir des ennuis.
Ces étranges paroles me laissaient toujours perplexe, car je n’en comprenais pas le sens à l’époque. De quel danger pouvais-je être menacer si j’usais de mon pouvoir pour aider les gens ? Ca n’avait pas de logiques…Du moins dans mon esprit enfantin qui ne connaissait pas a réalité sur les magiciens –car c’est ainsi que l’on nous appellent, nous qui manipulons la magie. Cependant, j’étais une fille obéissante qui vouait une adoration envers son père, j’obtempérais donc et ne parlais à personne de cela. Personne où presque. Il y’avait en effet une autre fille avec moi. Elle se nommait Layia et avait un an de plus que moi. C’était une personne assez froide aux premiers abords et qui avait un air hautain qui m’intrigua la première fois que je la vis. Elle se révéla en fait être quelqu’un d’intelligent et je liais très rapidement avec elle au point que nous devînmes inséparables.
Sous l’égide de mon professeur, j’effectuais de progrès remarquable, et en quelques années, j’acquis la pleine maîtrise de mon don. Et au cours de ces années là, le lien qui nous unissait Liyia et moi ne cessa de se renforcer. Je m’épanouissais peu, devenant chaque jour un peu plus belle, comme une fleur qui, sous le soleil du matin, ouvre ses pétales et découvre sa beauté.
*************
-Coralie !
Le cri me fit lever brusquement la tête du livre que j’étais en train de lire. C’était un cadeau que j’avais reçu pour mes quatorze ans que j’avais reçu la veille. Aussi, je m’empressais de le dévorer, mais, malgré les heures de lectures, je ne l’avais toujours pas terminé. Layia courrait vers moi, ses cheveux blancs battant au rythme de sa course. A son air, je compris que la nouvelle qu’elle m’apportait était d’importance. Et pour cause :
-Coralie, répéta-t-elle à bout de souffle, on a trouvé un dauphin sur la plage. Il a l’air blessé.
Aussitôt, j’étais debout, prête à la suivre. J’avais toujours eu une fascination pour cette espèce descendant, paraissait il de Enwë et Galaté, mais j’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans mon récit. Savoir qu’un de ces êtres soient blessés était pour une chose intolérable ; en outre, si je n’étais pas un virtuose en la matière, ma mère m ‘avait appris les rudiments de la médecine, et je savais quoi faire dans la plupart des blessures. Bien que ce soit à contre cœur, je fermais mon livre qui ne me serait d’aucune utilité pour soigner la pauvre bête, le posais sur la petite table en bois verni qui gisais près de moi, puis, je suivis mon amie à travers les champs.
Rapidement, nous atteinmes l’endroit où reposait le dauphin. Il s’agissait d’un magnifique lagon à l’eau si pure et limpide que l’on pouvait voir le fond sablonneux tapissait de coraux aux couleurs vives et colorés. Une plage en galet poli par la mer se trouvait en amont de la mer ; à certains endroits de cette plage, de petits espaces de sable se dégageait. Nous avions l’habitude de nous installer sur ces bancs de sable fins avec mon amie, pour dorer au soleil qui, en ces contrées, était présent presque tous les jours. Mais pour l’heure, je ne pensais pas à cela, et cherchais des yeux le dauphin blessé. A ma grande surprise, le dauphin n’était pas seul, une dizaine enfant du village que je ne connaissais que vaguement formait un cercle autour de lui. Et étrangement, tous se taisaient. Peut-être que la gravité de la situation les laissait sans voix ou alors tout simplement qu’ils ne savaient quoi dire. Quoiqu’il en soit, ce rassemblement disparates d’enfants et adolescents dépenaillés ma parut étrange et je ne pus m’empêcher d’éprouver quelques réticences à approcher. Cependant, la pensée que le dauphin avait besoin de moi me convainquit et je pénétrais dans le cercle, qui, à ma venue, s’écarta légèrement pour me laisser le passage. Le spectacle qui suivit m’horrifia : Le dauphin en question n’était encore qu’un enfant, même si l’on voyait en lui un être vigoureux ; une vilaine entaille d’où s’échappait un flot qui rougissait l’onde barrait son flanc droit et il avait l’air farouche, prêt à se défendre si l’on tentait quoique ce soit de suspect envers lui. A voir la plaie sanguinolente, je sus que ce n’était pas un récif aiguisé qui avait provoqué cette blessure, mais un harpon. Et vraisemblablement, le dauphinois s’était débattu tant et tant qu’il avait finit par se libérer, se blessant ainsi à mort. Abruptement, je me retournais vers le groupe et demandais d’une voix mal assurée :
-Quand l’avez-vous trouvé ?
-C’est moi qui l’ai vu le premier, répondit un grand gaillard au muscle saillant et à la chevelure blonde que je détestais en raison de ses moqueries incessantes envers moi. Nous jouions sur la plage, lorsque j’ai vu quelques choses qui flottait à la surface de l’eau et qui se rapprochait. En regardant mieux, nous nous somme aperçus qu’il s’agissait d’un dauphin. Et …
Un silence se fit, mais je devinais aisément la fin de sa phrase.
-Et nous avons pensé que tu serais la personne la plus approprié pour l’aider, compléta-t-il en baissant les yeux, gêné d’avoir solliciter mon aide alors qu’il savait parfaitement l’aversion que je nourrissais à son égard.
Sans répondre, je fis volte-face et regardais le pauvre petit être qui, désespérément, tentait de nager vers le large pour rejoindre les siens, et nous fuir, nous qui devions l’affoler. Jetant un coup d’œil par-dessus de mon épaule, je croisais le regard inexpressif et presque gris de Layia.
-Bon, lâchais-je amèrement. Reculez, vous lui faites peur.
Puis, avec un frémissement de dégoût, je pénétrais dans l’eau souillée de sang. A pas lent, m’immergeais dans l’eau jusque la taille avant de me dirigeais vers le dauphinois qui, à mon approche, battit frénétiquement des nageoires et s’éloigne de quelques mètres vers le large. M’immergeant complètement, veillant à ne pas avaler la moindre gorgée d’eau, je le suivis. Et, encore aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, mais il me laissa faire. Une fois à sa hauteur, je lui flattais le nez sans mouvement brusquement, de peur de l’effrayait tandis que je glissai du côté de la blessure. Rapidement, je l’examinais. Mon intuition était bonne : c’était bien les hommes et non la nature qui avait blessé le petit dauphin. | |
| | | illandir Valefore
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Re: Coralie Owing Lun 24 Mar 2008 - 23:22 | |
| Avec douceur, je l’amenais sur le bord de la plage. En sortant de l’eau, je m’aperçu du sang qui maculait ma robe d’un bleue de nuit et que je n’avais pas enlevé. Mais je n’avais pas le choix, il n’était pas question de me déshabiller devant tout le monde ! Cependant, je savais qu’en agissant de la sorte, je ne serai certainement pas bien accueillie chez moi. Mais la vie du dauphin en dépendait, et j’étais prête à tout pour qu’il vive. Tout d’abord, il fallait nettoyer la plaie en profondeur. Ce fut la chose la plus difficile dans le sauvetage car le petit dauphin s’agitait en tout sens et ruait dans l’eau tandis que je tentais de nettoyait le plaie avec un morceau de ma robe imbibée d’eau de mer. Lorsque enfin ce fut fait, j’étais à bout de force, et vraisemblablement, lui aussi, car lorsque dans un dernier effort, je refermais sa blessure avant de la maintenir fermer avec un bandage que j’avais toujours avec moi. L’eau de met devrait faire son travail –c'est-à-dire désinfecter la plaie- et les capacités de guérison du dauphin le reste. A mon retour, je fus chaudement félicité par tous, y compris le grand blond, qui depuis ce jour là, ne se moqua jamais plus de moi et j’ose dire que nous eûmes de relations cordiales. Mais plus encore que ces choses purement humaines, c’était la première fois que je sauvais la vie d’un être vivant, et même s’il ne s’agissait que d’un dauphin, j’en garde un souvenir inaltérable, même contre les assauts du temps.
Comme je l’avais imaginé, l’accueil que l’on me fit lorsque je rentrai, exténuée, fut pour le moins rébarbatif, mais je n’avais que faire des reproches qui pleuvaient sur moi ; je n’avais qu’une hâte : être le lendemain. Et sur cette pensée, je plongeais dans un sommeil sans rêve.
Ce furent les doux rayons de l’aurore qui me réveillèrent. Après un petit déjeuner frugal, je partis rejoindre le dauphin. En chemin, je choisis de lui donner un nom mais, n’y parvenant pas, j’y renonçais et continuais ma marche tranquille. Je n’avais pas de raisons de me presser, il n’était que le petit matin ; et j’avais envie de profiter de cette promenade matinale, seule avec moi-même.
Lorsque je parvins au lagon, le soleil était déjà levé depuis un long moment, et déjà, je sentais la chaleur qu’il ferait tout au long de la journée. Le petit dauphin, quant à lui, n’était pas mort, il était au contraire bien vivant, à mon plus grand soulagement. Et lorsque j’apparus au coin du chemin qui menait à la plage de galet, il me reconnue et poussa de grands cris. Je compris qu’il m’appelait, et en souriant, j’allai vers lui. A ma grande surprise, il me fit fête en se frottant contre moi et en poussant des gémissements que je pris d’abord pour des gémissements de douleur. Mais à voir comment il m’accueillait, je compris et, en me mettant à sa hauteur, je lui flattai le museau tout en lui murmurant des paroles douces. Je passais le reste de la journée avec lui, jouant avec lui, lui parlant de tous ce que j’avais sur le cœur, mes inquiétudes, mes peines, mes joies et mes incertitudes. Il m’écoutait de ses yeux intelligents, et au fond de moi j’étais persuadé qu’il comprenait toutes mes paroles. A la fin de cette journée, un lien profond nous unissait, mais un problème restait entre nous : Je n’avais toujours pas trouvé de nom qui lui convienne. Et cette barrière se dressait entre nous ; je me promis d’y remédier le lendemain.
Et conformément à ce que je m’étais promis, je nommais mon dauphin. Son nom fut corail, car, ce jour là, lorsque je viens lui rendre visite dans la matinée, il m’apporta à morceau de corail qu’il avait dû ramasser sur le sable et qui avait la forme d’une fleur finement ciselé. Fruit du hasard ? Aujourd’hui encore, j’en doute. Quoiqu’il en soit, je passais le restant de la journée, et c’est avec regret que, le soir venu, je pris le chemin des retours sous la voûte céleste piquetait d’étoiles. Les jours qui suivirent passèrent de la même façon, en compagnie de mon nouvel ami, qui en dépit de sa condition animale, était vif, intelligent et je l’aimais bien davantage que tous ces gens soi disant respectables, qui se cachent en fait sous leur pavaneries pour effectuer leurs bassesses. Et puis, il y’eu ce fameux jour. Comme depuis quelques temps, je me trouvais avec corail, qui était désormais complètement remis de sa blessure ; il n’en garderait qu’une simple cicatrice qui disparaîtrait avec le temps. Le jour commençait déjà à décliner, pour laisser sa place à la nuit. Il était temps pour moi de partir. Cependant, je n’en avais aucune envie, et décidais d’allongeais mon temps passait avec le petit dauphin qui nageait devant moi en exécutant pour moi des figures plus impressionnantes les unes que les autres. A chaque saut, chaque parade, je ne pouvais m’empêche de frémir à l’idée que sa plaie puisse se rouvrir ou qu’il puisse se faire mal en atterrissant mal. Cependant, la blessure resta close, et jamais il n’eut la moindre égratignure. Et c’est donc rempli d’admiration que je le quittais après qu’il se soit mussé contre moi. La nuit était fraîche sans cependant être glacial, et ma robe d’été suffisait amplement à me réchauffer. A l’approche du petit village dans lequel j’habitais, une odeur âcre de brûlé me saisit à la gorge. Mon cœur se mit à battre plus fort dans ma poitrine tandis que je me mettais à courir, sans savoir pourquoi. Un sombre pressentiment m’habitait ; il fallait que j’en aie le cœur net. Le plus rapidement possible. A mesure que je continuais ma course folle, l’odeur devenait de plus en plus forte, augmentant de mon angoisse. Il me semblais qu’u poids m’oppressait le cœur et qu’à tout instant, il menaçait d’exploser. Enfin, je débouchais au coin du chemin, les poumons en feu, hors d’haleine. Je ne pris pas la peine de m’arrêter. Ce que je voyais me poussait à avancer : Du fier village au pierre équarrie et au charpente en chaume, il ne restait que des cendres éparpillaient par le vent. Enfin je m’arrêtais sur le pas de la porte principal de ce qui était autre fois un hameau ; mon hameau. Là où j’étais né, où j’avais grandi, rencontré Layia, corail, où j’avais passais tant de joyeuses années. D’un coup, tout cela venait de disparaître. Et où était Layia, Papa, Maman, et tous les autres ? Il n’y avait nulle trace d’eux dans les décombres encore fumants. Comme dans un rêve, je m’avançais à pas lent à travers l’amas de maison dévasté. Il me semblait que tout était irréel ; après tout, c’était impossible que tout soit détruit si brusquement. Non, c’était impossible. « Je dois rêver, me dis-je. Oui c’est cela, je rêve. Ce n’est rien d’autre qu’un cauchemar ! » Mais au fond de moi, je le savais, ce n’était pas un mauvais rêve, et je ne me réveillerais pas dans mon lit, en sueur, n’ayant rien d’autres qu’une belle peur. Les images qui tourbillonnaient dans mon esprit été trop réel, une réalité si dur que je refusais de l’accepter. Sans savoir comment, je finis par me retrouver dans chez moi –ou du moins, ce qui l’était auparavant. Car désormais, ce chez moi si confortable dans lequel je pouvais me réfugier n’existait plus, et jamais il n’existerait à nouveau. Dans un geste totalement irréfléchie, l’impulsion du désespoir peut-être, je m’engouffrais dans ce qui restait de on ancienne demeure. La fumée qui se dégageait des restes me fit tousser et mes yeux commencèrent à me piquer affreusement. Je continuai d’avancer en tâtonnant autour de moi, me brûlant aux morceaux fumants que je heurtai malencontreusement. Puis, lorsque mes yeux cessèrent de me faire mal, je els ouvris et examinais la pièce pour tenter de sauver quelques choses, n’importe quoi ! Qu’au moins il me reste un souvenir de tout ce que j’avas vécu ici…En vain, tout était détruit brisé ou calciné. Je ne sais si ce fut sous l’effet de la fumée où de la douleur, je fondis en larmes et me recroquevillais sur le sol. Je voulais mourir, mon existence n’avait plus de sens ; qu’allais-je faire à présent, moi, pauvre adolescente ? Qui voudrais de moi ? Comment pourrais-je simplement survivre dans la nature si hostile envers les humains ? J’allais mourir pitoyablement, comme une mois que rien. Tel était désormais mon destin. Alors j’ai pleuré, pour ma famille perdue, pour mon misérable destin ; j’ai pleuré de rage et de désespoir et lorsque enfin, mes sanglots se tarirent, j’étais si épuisée que je tremblais d’épuisement. Cependant, je ne pouvais pas rester là, ma mort serait alors inéluctable. Car après avoir exprimé toutes mes peines dans mes pleurs, il me semblait voir les choses sous un autre angle. Peut-être me restait il une raison d’espérait. En me relevant, je sentis quelques choses de dur sous ma main. Sans même m’enquérir de ce dont il s’agissait, je m’en emparais et l’enfouis dans ma robe. Je tenais mon souvenir, il n’était pas question que je l’abandonnasse.
J’errais longtemps. J’avais quitté le village qui était en ruine, et, épuisée, je m’étais mis à suivre les traces des pas qui prenait la direction du nord. Peut-être était-ce les habitants qui fuyaient leurs envahisseurs –car, je l’avais constaté, le village avait été attaqué, pillé, dévasté de fond en comble. Mes membres me faisaient atrocement souffrir, et je menaçais de m’évanouir d’inanition. Mais je continuais d’avancer, il m’était impossible de m’arrêter ou même de faire demi-tour. A quoi bon ? Il fallait que je continue mon chemin. Sans quoi, j’allais mourir. Et dans le sursaut de l’agonie, je refusais cette fatalité qui peu à peu, me rattrapait inexorablement. Je ne sais comment je ne perdis pas conscience, mais ce dont je me souviens, ce furent la marche qui fatiguait toujours un peu plus mes membres fatigués, et cette trace sur le sol qui m’omnubilait à tel point que je ne voyais plus que cela. Ces traces de pas me conduisirent directement là où j’aurais préféré ne jamais aller : Le campement des soldats qui avaient assaillis et détruit mon village. J’en aperçu les prémices au loin, mais je ne me doutais pas encore qu’il s’agissait d’eux –et l’aurais-je su que je m’y serais tout de même rendu. Quoiqu’il en soi, en m’approchant, je fus immanquablement surprise et capturé sans aucune difficulté. A mon étonnement, il s’agissait des troupes d’Edge, mais je ne me posais pas trop de questions à ce sujet, étant trop fatigué et je rejoignis le groupe de prisonniers qu’avaient emmené les troupes d’Edge. Je n’y trouvai ni ma mère, ni mon père, et je ne dus jamais les revoir ; en revanche, Layia, elle, s’y trouvait.
Je ne me souviens pas de ce qui suivit car je n’en ai que de vagues réminiscence. Ce qui est certains en tout cas est que je fus conduit jusque la capital du nouvel empire d’Edge et donnée comme servante à un riche seigneur ; officiellement du moins, car en vérité, je suis traité comme une vulgaire esclave et ma dignité d’être humain foulé au pieds. En quelques sortes, je suis une sorte de jouets que mon maître utilise à sa guise. Et je sais pertinemment que le jour viendra ou il en aura assez de jouer, il me jettera alors comme il l’a déjà fait avec tant d’autres, sans même troubler sa conscience. Ah comme je hais cette homme pour m’infliger une telle avanie, mais je ne peux guère me plaindre. Je n’en ai pas le loisir, ni même la moindre envie : cela conduirait inévitablement à ma perte et je me retrouverais précocement dans le rues tortueuses de la capitale de l’empire d’Edge. Mais je n’en pense pas moins, et à chaque fois que je croise son regard, il lit en moi comme dans un livre ouvert. Il sait quelle haine je nourris envers lui, il sait quelle sont mes desseins tout autant qu’il sait qu’un jour, je les accomplirait ces fameux desseins qui hantent mes nuits et me dévorent peu à peu. Et ce jour là, sera le jour de sa mort. Mais cela ne l’effraye pas ; bien au contraire ! Il s’en réjouit, et s’en amuse ; il s’amuse de me voir me débattre entre ses griffes, tentant désespérément de m’en échapper. Sachant pertinemment qu’un jour j’y parviendrai, dussé-je mourir dans cette folle entreprise.
Mais je ne suis pas seule pour y parvenir : mon amie Layia, fut également donné au même seigneur que le mien. Elle aussi, elle rêve de vengeance et la prépare dans l’ombre. Nul doute qu’ensemble, nous renverserons le despote qui nous gouverne de sa main autoritaire et s’amuse de nous. Car bientôt, il ne rira plus. | |
| | | illandir Valefore
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Re: Coralie Owing Lun 24 Mar 2008 - 23:23 | |
| Parfois, alors que je médite dans la cagibi qui me sers de chambre, la mélancolie des douces années passaient à Caësa me prends et pendant des heures, mon esprit évoque les souvenirs de plus an plus flous que j’entretiens pourtant chaque jour en espérant retrouver ce bonheur et cette joie de vivre. Cependant, je doute que cela soit possible. Mon existence est détruite, je n’ai plus q’une chose en ce monde qui me retient, la vengeance.
Terreur profonde ; désespoir sans fond ; solitude inexorable ; autant de sentiments violents qui s’entrechoquent douloureusement dans mon esprit ravagé par la souffrance et sont maîtres de moi. Une douleur si puissante, porteuse d’une souffrance si grande que tout mon être ne peut plus le supporter. Je n’en puis plus de cette vie. Chaque jour qui passe rend le fardeau qui pèse sur mon âme plus lourd ; chaque jour que passe me rend plus las : las de vivre. Plus rien ne me retient désormais. Personne ne se souviendra de moi ; je m’évanouirai des mémoires de tous, telle une chimère s’effaçant doucement dans la brise matinale et fraîche d’un matin d’été. Promettant un avenir radieux. Que je ne verrai pas. D’ailleurs, je ne le veux même pas. Je n’en ai plus la force et la volonté ; Depuis bien longtemps déjà je me suis résigné. Je ne suis plus qu’une coquille vide. A quoi bon mon existence ? Je n’en vois pas le sens… Je n’ai plus qu’une envie : celle de me glisser sous mes draps ; sentir leurs contacts rassurant sur ma peau ; de fermer les yeux, m’endormir et oublier…Oublier ma condition de petit être humain, perdu dans l’immensité trop grande de l’humanité. Oublier cette douleur permanente qui ronge mon cœur déjà desséché et en aspire toute sa vitalité. Oh comme je voudrais que cesse l’horreur de mon cœur battant à grand coups puissant dans ma poitrine, distillant dans tout mon être peur et dégoût ! Comme je voudrais pouvoir batifoler follement comme les oiseaux s’ébattant à la saison des amours ! Malheureusement cela m’est impossible. Toute joie m’est désormais refusée. Alors à quoi bon vivre ? Je ne le sais pas moi-même… Quelque chose me retient en ce bas monde. Peut-être est-ce l’espoir de revoir un jour Corail que je n’ai jamais plus revu et de retrouver mes parents que je crois mort. Peut-être est-ce tout simplement un faible rayon d’espoir qui subsiste en mon âme torturée. | |
| | | FanRPG Anima
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| Sujet: Re: Coralie Owing Mar 25 Mar 2008 - 0:02 | |
| Non mais tu crois vraiment que quequ'un va lire ça? xd
Mais je suis déçu, moi qui m'attendais à une histoire de quatres posts...non ça ne te ressemble pas illandir.
Bon tu seras validé quand je lirais ton post (c'est à dire jamais^^) | |
| | | illandir Valefore
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2007
| Sujet: Re: Coralie Owing Mar 25 Mar 2008 - 20:34 | |
| bah, si tu veux, je peux continuer, mais à mon avis, encore moins de personne lirais xD enfin je dis ça ... | |
| | | Saske Ixion
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| Sujet: Re: Coralie Owing Mar 25 Mar 2008 - 21:03 | |
| Pfiouu j'ai tout lu (ne me considerez pas comme un masochiste ) et en tout cas c'est très bien écrit et très agréable à lire. L'histoire est prenante comme le début d'un bon roman. Bien entendu, en ma qualité d'être humain normal et dans le contexte où nous sommes, c'est-à-dire un RPF, c'est chiant parce que c'est très très très long lol. Super histoire Illandir. | |
| | | Zaaaaaaaaack Tidus
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| Sujet: Re: Coralie Owing Mar 25 Mar 2008 - 21:10 | |
| Bon bah si Saske le dit ^^
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| Sujet: Re: Coralie Owing | |
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| | | | Coralie Owing | |
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