Ouverture

Kaoru écoutait attentivement chacun des professeurs, stratégie, magie, histoire et combat..lui même avait été initié à chacun d'eux, mais son niveau ne lui permettrait probablement pas de rivaliser avec un soldat...d'ailleurs les autres élèves devaient être dans le même cas. Ce professeur de stratégie, il semblait gentil, aux antipodes du dernier...mais se fier aux apparences n'est jamais bon comme elle l'avait si bien précisé. Une fois les emplois du temps distribués, chacun était libre de vaquer à ses occupations le reste de la matinée, visiter l'établissement serait sa préoccupation principale, il aperçu en partant deux jeunes filles qui n'étaient pas là à son arrivée...elles étaient si maigres...faire des régimes a parfois de mauvaises conséquences.
Il regagna assez rapidement son dortoir, pour l'instant il y était seul, ce qui ne le génait pas outre mesure, cette chambre était petite, mais confortable.

*Bon...que faire maintenant...?*

Toute une matinée, et il n'avait pas mangé, pas depuis hier soir en tout cas, pourquoi ne pas se prendre un encas? Oui c'était une bonne idée.
Il poussa la porte de sa chambre, et descendit jusqu'au rez-de chaussée, il y avait bien un endroit où manger non?

Karsh, qui avait maintenant bien cogité sur son emploi du temps, se décida à aller voir du côté des dortoirs.

Là, il passa tout près du jeune homme qui était resté dans la cours lors de leur premier cours, l'entendant alors poser une question sur les dortoirs. Il voulait savoir comment était géré la repartition des chambres.

Karsh, qui avait lui-même prévu de vivre dans l'internat pour sa scolarité, s'était déjà renseigné et s'exclama à voix haute, sans pour autant s'arrêter de marcher:

Il paraît que nous sommes quatre personnes par chambre tirées au hasard, et que les dortoirs sont mixtes.

Sur ce , il continua son chemin sans un regard vers son interlocuteur et chercha s'il y avait un moyen de savoir où il allait devoir s'installer.

Demoss sortit de la salle de cours.
Il était dehors,trouva un park ou il s'installa tranquillement sous un arbre,il se fichait avec qui il pouvait dormir,du moment que ses camarades ne le gène pas pendant que celui-ci dormait.
Demoss appréciait le beau temps,et dans cette journée ensoleillée,il retrouva sa bonne humeur et avait prévu de dormir ou du moins de se reposer avant de partir s'entrainer durement.

**Si quelqu'un essaye d'interrompre ma tranquilité,je sens que je vais m'énerver...*

IL continua alors de se détendre et cela faisait déjà plusieurs minutes...

Rei avait fini d'étudier son emploi du temps et vadrouilla un peu dans les couloirs de l'école. Il réfléchit un peu à propos de ses camarades de classe.

On dirait qu'il y a des phénomènes parmi les élèves. Je connais pas beaucoup de mages, ça sera l'occasion de mieux les connaitre.

Il continua de marcher en regarda sa gunblade, attachée à sa ceinture.

Certains ont des épées énormes... je me demande comment ils peuvent les manier...
Il fixa sa gunblade des yeux et souria. En effet, certaines gunblades étaient plutot grandes, mais la sienne ne faisait que 30 cm environ, mais Rei considérait cela comme largement suffisant.

Enfin, ça, c'est leur problème.

Dans les couloirs, il croisa plusieurs personnes de sa classe. Certains le reconnurent, dont certains lui firent un signe de la main, d'autre pas. Ils ne s'étaient vus qu'une fois, après tout.

Allez, je finis de visiter et je rentre.

En effet, Rei faisait partie des élèves qui vivaient en dehors de l'école, et non au dortoir.

Shizumaru venait de sortir de la salle en compagnie de plusieurs autres élèves. Petit à petit, la salle se vidait et se retrouva déserte après quelques minutes. Il décida, comme la plupart des élèves d'ailleurs, de se promener à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment. Il repéra plusieurs endroits importants, tels que les dortoirs, le réfectoire, ainsi que les terrains d'entrainements. Il avait en sa possession un plan de l'école, ainsi que son emploi du temps, et repensa à ses professeurs.

** Dans l'ensemble, ils ont l'air sympas et surtout très compétents. Je pense qu'il ne vaut mieux pas se frotter au professeur Ayane. Par contre je suis impatient de suivre les cours de magie. Je n'ai quasiment aucune expèrience en la matière **

Machinalement, il était revenu vers le dortoir. Il vit quelques têtes connues, qu'il avait vu précedemment et leur addressa un signe discret mais poli. Puis il alla vers sa chambre.

ZZZ ... Edward était endormi, la tête posée sur la fenetre juste à sa gauche.
Quelques raclements de chaise l'éveillèrent alors.

** Mince, je crois avoir loupé les présentations de nos profs, j'espère qu'il ne m'en tiendront pas rigueur. ** pensa Edward avant de voir un papier posé sur sa table.

** L'emplois du temps, personne n'a pris la peine de me réveiller pour me le donner. **

Après y avoir jeté un léger coup d'oeil, Edward l'avait mémorisé et il le rangea dans sa poche de jean. Puis en regardant la salle presque vide et en observant à travers la fenetre la plupart des élèves de sa classe dehors en train de réperer les lieux ou meme en train de sortir de l'enceinte de l'Ecole, Edward comprit qu'ils avaient tous quartier libre pour cette journée.
Il sortit donc de la classe, regrettant de s'etre endormi alors qu'il se passait quelque chose d'important et décida de "visiter" quelque peu cette école.

Kaoru parcouru presque l'intégrité de l'école, les batiments étaient toujours aussi impressionants, mais rien de si étonnant que ça en fait. Il avait déjà vu plus grand, et même vécu dans plus grand. Mais cela faisait longtemps...très longtemps...à se demander où était passée la fortune des Mahou? Mais mince à la fin ils étaient des magiciens réputés et de grands généraux...et puis ils étaient prudents, forcément, une partie de cette fortune restait. Cela excluait bien sûr ce qu'il avait récupéré après la mort de son maitre...de quoi s'insrire à l'école et survivre pendant un bout de temps.

*Idiot de maitre, vous auriez pu garder plus pour votre élève au lieu de dépenser inutilement...*

Il navait pas à s plaindre non plus, mais bon acheter une douzaines de maisons dans lesquels il n'allait jamais c'était pas un tantinet...absurde?
Il remonta une nouvelle fois les escaliers par lequel il était passé plus tôt. Franchement il n'y avait vraiment rien à manger ici...cela lui aurait pris moins de temps d'aller manger en ville...il prit deux pommes d'un petit distributeur...une pour lui et l'autre...il verrait bien. Il inséra l'une d'elle machinalement dans une poche, tandis qu'il gardait l'autre en main, il la lançait, elle retombait, la loi de la gravité. Il continua ainsi jusqu'à rejoindre son dortoir, qui était, à sa grande surprise, désormais occupé par un autre. Il avait fait vite celui-là.

Aoshi arrivit à l'école avec plus de deux heures de retard. Il avait longtemps hésité avant de venir mais il était venu.

Sa commence bien, j'arrive en retard et en plus l'école est gigantesque.

Il fit quelques pas puis vit un papier, un emploi du temps, Aochi se baissa, le rammasa, et en prit conaisance. Il vit que normalement, à cette heure, il aurait du etre en salle 1D7. Il s'y dirigea donc et entra; Personne. Il en conclut donc que les autres élèves devait visiter l'école et entreprit de faire de même.

** Je vais pas faire bonne impréssion à être en retard comme sa. **

Il partit donc en visite minutieuse de l'établissement.

Les élèves étaient déjà en train de sortir, visiblement plus interessés par l'établissement en lui-même que ses enseignants. Aucun d'entre eux n'était curieux d'en savoir plus sur les professeurs en allant les interroger eux-mêmes. Layia, elle, l'aurait fait si elle avait été seule, mais là, elle était avec Coralie, et elle préférait avoir de bonnes discussions avec son amie plutôt qu'avec les professeurs, bien qu'elle se doutait que ces derniers savaient un grand nombre de choses qui pourraient s'avérer intéressantes. Mais chaque chose en son temps. Premièrement, Layia ne voulait pas imposer à Coralie son envie d'en savoir un peu plus, et deuxièmement, elle craignait d'aborder ces adultes, qui lui rappellaient sans cesse son maître et ses proches, ceux-ci étant les seules personnes d'Edge qu'elle côtoyait et dont elle pouvait prétendre connaître une partie de leur âme. Pas la plus belle, en tout cas. Mais depuis quand l'âme humaine est-elle belle ? L'humanité resterait à jamais souillée par ses pensées et ses actes.

Layia se leva donc en même temps que Coralie, jetant un regard sur la salle. La majorité des élèves étaient partis visiter l'établissement ou étaient rentrés chez eux - chose que Layia ne ferait jamais - et les professeurs étaient restés dans la pièce. Posant une dernière fois son regard clair sur ces derniers, la magicienne de foudre suivit son amie hors de la salle dans les couloirs trop éclairés de l'école. Même si Layia aimait la foudre, cela ne voulait pas dire qu'elle affectionnait les endroits comme celui-ci où la lumière était prédominante, comme si on voulait montrer que l'âme humaine était semblable à ce couloir. Mais non. Et en plus, cela dépensait inutilement de l'énergie. La jeune Menwë se retint de pousser un soupir et suivit son amie qui l'entraînait dans le dédale de couloirs fromant l'établissement. Heureusement que els numéros des salles étaient là, sinon, se paumer serait un jeu d'enfant... D'ailleurs, c'était ce que Layia avait vaguement l'impression de faire, se paumer.

En fait, Layia ne faisait que poser un regard distrait sur ce qui l'entourait, la présence de son amie à ses côté l'important plus que les salles de classes qui se sccédaient dans un décor qui commençait à devenir morne. D'un côté, elle pouvait maintenant comprendre pourquoi la commun des mortels considérait cet endroit comme une prison, lieu de supplice, mais d'un autre, sa pensée comme quoi cet endroit lui offrait la liberté prédominait. Le commun des mortels ne savait pas ce que subissaient les deux magiciennes lorsqu'elles étaient à l'endroit que les autres appellaient leur 'chez elles'. Pour elles deux, c'était plus un Enfer qu'une maison, mais bon. Les yeux clairs de Layia finirent par se poser sur son amie, et elle brisa enfin le silence :

- Qu'en penses-tu ?

Il était vrai, la question était vague. Mais tous les côtés de cette question avaient besoin d'être abordés, du point de vue de Layia. Cela pouvait aussi bien concerner la décision du maître, la présentation des professeurs, la composition de la classe... Layia préférait savoir tout de ce que pensait Coralie pour ensuite faire de son mieux pour qu'elle se sente bien dans cet univers qui était nouveau pour les deux jeunes filles. Peu lui importait de sa propre personne, son instinct protecteur envers Coralie prenant toujours le dessus, et elle n'essayait même pas de lutter contre cet instinct tant elle le jugeait juste et raisonnable. Mais c'était à la fois égoïste, car elle la protégeait aussi en raison du fait qu'elle soit l'unique personne de ce monde à laquelle elle tenait. Si Coralie venait à disparaître, Layia disparaîtrait aussi. C'était une autre manière de voir les choses, et la jeune fille était aussi bien consciente de l'une que de l'autre de ces visions. Mais qui pourrait lui reprocher une telle chose, le commun des mortels n'endurant pas ce que leur maître leur faisait subir ?

Non, elle ne se vantait pas de ne pas faire partie de ce commun des mortels. Elle aurait d'ailleurs préféré en faire partie, et que son amie aussi en fasse partie. Tant de souffrances seraient évitées, mais le destin avait apparamment voulu que les deux magiciennes soient rabaissées au niveau de l'animal par une seigneur injuste et cruel. Mais il payerait. Un jour. Layia savait que Coralie était déterminée à faire payer au maître, et par sa propre volonté, et non par le choix de son amie, Layia elle aussi nourrissait cette haine et cette rancoeur vis à vis du maître, en vue de se venger de lui. D'ailleurs, l'inscription dans cette école était peut-être une opportunité pour les deux magiciennes. Layia s'arrêta et leva les yeux vers l'une des lampes qui inondaient le couloir de leur lumière pâle et demanda :

- Penses-tu qu'on peut saisir cette opportunité ?