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MessageSujet: Libération   Libération Icon_minitimeVen 23 Mar 2007 - 20:35

Corwin
Léna
Noir
Blanc
Oberon



Léna toqua à la porte de la chambre n°13 de l’auberge du village du glaçon et demanda :

Je peux entrer Corwin ?

Agis a ta guise, répondit-il la voix de l’autre côté de la porte.


Léna poussa la porte tout en entrant pour la refermer derrière elle. Corwin était allongé tout habillé sur le lit, les yeux fermés et une main posé sur son front. Il prit une inspiration et soupira juste après.

Je ne comprends toujours pas pourquoi tu me suis.

Votre frère Bénédict, n’a pas besoin de mon aide.

Alors que moi si ?

C’est-ce que je pense en tout cas.



Corwin ouvrit alors les yeux et se redressa, s’asseyant sur le lit, puis il dévisagea Léna. La Cétra qu’il avait tué et qu’il avait ensuite ramené a la vie. Baissant les yeux, Léna alla s’asseoir aux côtés de Corwin, mais celui-ci détourna la tête puis s’assit dos à dos contre elle et ferma ensuite à nouveau les yeux.

Tu ne m’as pas tué quand tu aurais facilement put le faire, et je peux sentir la lueur au fond des méandres de ton cœur cachée derrière le chaos de tes ténèbres. Pour cela, et sûrement aussi, le manteau d’un gentleman posé sur moi pendant que je dormais sur cette colline enneigée où tu as retrouvé ton frère, pour cela donc, tu as attiré ma sympathie.

Cela faisait maintenant très longtemps que quelque un avait jamais parler ainsi à Corwin, et les mots sortant d’entre les lèvres de Léna le touchait plus qu’il ne le voudrait, le forçant a se rappeler Aspharr, la seule qu’il avait jamais aimé jusqu’alors, et qu’il avait assassiné à cause d’un rêve disparut.

Je resterais derrière toi jusqu’à ce que je réussisse a libérer ton cœur, non seulement des ténèbres qui le ronge mais aussi je le sais, de cette lumière si forte à certains moment qu’elle nous fais parfois plus mal que tout. Ton cœur n’est fait ni pour l’un ni pour l’autre.

Léna. Arrête je t’en prie. Je le sais déjà. Mon monde avant n’était pas divisé comme le vôtre, il était déchiré entre l’anarchie et la dictature, le chaos et l’ordre dans leurs extrêmes. Quand Ambre est morte, j’ai choisi le chaos.

Et c’est le chaos que je vois en toi. Ton cœur se déchire, ton esprit est trois désormais et tu fuis la réalité, la vérité.

On en fuis tous une, de laquelle parles-tu ?

Ce n’est pas la faute de ton frère, ou de la tienne si Ambre est morte, c’est de la faute à Ambre elle-même.


Léna se retourna vers Corwin et lui posa une main sur une épaule. Corwin pleurait en silence mais Léna remarquait malgré tout, la désolation de Corwin.

Il faut tout d’abord que tu arrêtes de voir les matérias finales comme une bonne chose. Dès qu’elles le pourront, elles te quitteront pour obtenir leurs propres corps.

Corwin repoussa la main de son épaule et se leva du lit, puis il se dirigea vers la seule fenêtre de la chambre et regarda la neige tomber sur le village du Glaçon.

Alors aide moi.

Léna se leva à sont tour du lit et contournant le mobilier rustique, elle alla se placer à nouveau contre Corwin.

Aide moi.

Corwin s’effondra alors, plaquant ses mains contre la vitre glacée de la fenêtre. Une larme puis deux tachèrent le planché de bois. Léna posa ses mains sur les épaules de Corwin et le redressa, puis, le retournant face à elle, elle l’enlaça tendrement.

Je vais t’aider, je suis là pour ça, je suis là pour toi, n’oublie pas.

Je l’ai tué, la seule femme que j’ai jamais aimée, la seule qui m’a sûrement jamais aimé, je l’ai tué pour un rêve perdu dans les ombres.

Là… je suis là… Allez, s’il te plait dort un peu, repose toi.


Corwin se mis tout d’un coup à rire, alors que ses larmes glissaient encore sur ses joues humides

Je ne peux pas dormir, aucun Ambrien ne le peut, à part dans la mort. Peut-être est-ce pour cela que nous avions tous en nous la graine de la folie.

Ambre est morte. Il n’y a donc plus d'Ambrien. Repose toi.

Elle amena Corwin jusqu’au lit et l’allongea dessus, rapidement il ferma les yeux pour s’endormir pour la toute première fois. Le voyant ainsi, Léna lui sourit et doucement pour ne pas le réveiller, déposa un baisé chaste sur les lèvres de Corwin, puis sortie de la chambre sans un bruit.


Corwin ouvrit les yeux. Il était assis sur un fauteuil peu confortable, mais qu’il connaissait très bien, pour l’avoir longtemps convoité avant d’être déchu de son rand de prince d’Ambre. En face de lui, deux être qu’il connaissait bien, Noir et Blanc, comme il les avaient appelés, les esprit habitants autrefois les matérias noire et blanche.

Toi qui depuis le jour où nous sommes en toi marches entre les ombres.

Aurais-tu l’ambition de nous détruire ?


Corwin aurait dû s’en douter, ils avaient tout vus et tout entendus de sa discussion avec Léna. Il se leva du trône d’Ambre et porta sa main à sa ceinture et y trouva Grayswandir, épée qui avait été fondue dans une forge magique pour être mélangée avec sa lame jumelle, Werewindle.

*Comme au bon vieux temps en somme.*

Aurais-tu donc abandonné entièrement l’idée d’être un jour à la place où tu te trouves en cet instant ?

Non, sinon pourquoi ce rêve ? Pourquoi ce lieu ? Pourquoi Ambre ?

Je le sais. Je connais la raison, mais ce rêve restera à jamais un rêve inachevé.

Tu as tué Éric, Gérard, Bleys, Julian. Seul Random et Bénédict ont survécus à ta vendetta contre les fils Oberon, l’un qui a fini par mourir de la main de Aspharr, qui, conquérant le monde, désirait te l’offrir sur un plateau. L’autre, Bénédict, a survécu car alors la malédiction de Swayvill l’interdisait de succéder à Oberon.

Et tu comptes laisser inachevé ce rêve ?

Oui.


Corwin descendit des marches du piédestal qui surélevaient le trône, se dirigeant vers Blanc et Noir. Il sortit Grayswandir de son fourreau et la pointa vers eux.

Les première paroles prononcés par Dieu furent : Que la lumière soit, ainsi naquit la lumière.

Tout d’un coup Noir disparut, mais Corwin continua :

Cependant une âme ténébreuse rétorquât : Que l’obscurité règne, ainsi le monde baigna dans l’obscurité en un clin d’oeuil.

Ce fut au tour de Blanc de disparaître, Corwin rangea alors Grayswandir et s’avança vers la sortie de la salle du trône.

L’histoire de la création du monde commence par l’union de la lumière et des ténèbres.

Corwin sortit de la salle du trône et dehors il put voir du haut des marches du palais, la cité d’Ambre, s’étendant plus loin encore que l’horizon.

Descendant les nombreuses marches, il aperçu tune silhouette qu’il connaissait bien, celle de son père, celle de Oberon, le Roi millénaire, fondateur de l’ordre et d’Ambre.

Libération Oberonsv0

Oberon le regarda et Corwin devina un rictus se dessiner sur ses lèvres.

Tu m’as abandonné, tu as abandonné Ambre, Corwin. Rien ne peut pardonner cela, tu le sais.

C’est vous qui m’avez abandonné, trahis, vieillard sénile, vous qui m’avez envoyé en exil loin d’Ambre, dans les Cours du Chaos. Cela vous à conduit a votre perte car c’est là que Aspharr et moi nous rencontrèrent et où nous tombèrent amoureux.

Oberon n’écoutait pas, et il sortit une épée. Ses derniers mots pour avant d’attaquer furent :

Je suis Noir, je suis Blanc. Aujourd’hui Corwin, l’un de nous deux dois mourir, et le vainqueur en sortira plus grand que jamais.

Oberon monta au pas de charge les marches qui le séparaient de Corwin. Son épée dégageait un pouvoir, le pouvoir d’Ambre. Corwin recula tout en parant le coup Oberon, puis il contra d’une feinte à l’épaule suivie d’un coup au cœur en faisant un pas vers le bas des escaliers. Oberon para lui aussi et recula pour porter un coup en pointe à la jambe de Corwin. Celui-ci leva son pied puis le posa sur l’épée d’Oberon pour porter un coup ensuite à l’oeuil de son père. Mais Oberon se décala, esquivant par là même le coup, et monta quelques marches pour faire levier sur Corwin, qui dû reculer

Le duel dura ainsi longtemps dans l’esprit rêveur de Corwin, deux jours durant, les joutes entre le premier roi d’Ambre et le prince déchu eurent lieu, leur niveau restait toujours pareil, car même s’ils étaient dans un rêve, les blessures faisaient mal mais se régénéraient aussitôt, la fatigue commençait juste a se faire sentir malgré la grande endurance du sang Ambrien. Le combat était partit pour durer une éternité dans l’âme de Corwin
Mais il entendit une voix :

Je suis là pour toi, n’oublie pas.

La main ballante, Corwin lâcha Grayswandir et la douleur se fit connaître aussitôt, l’épée d’Oberon raclait contre les côtes puis sur la colonne vertébrale de Corwin, le transperçant de part en part.

J’ai gagné.

Corwin versa une larme de douleur et se jeta sur Oberon. Du torse de Corwin dépassait juste le pommeau de l’épée, le prince d’Ambre sera son père tout contre lui dans ses bras et lui chuchota à l’oreille.

Rêve toujours vieux débris.

Corwin planta sa mâchoire dans le cou d’Oberon au niveau de la carotide et lui arracha la chaire du cou, le sang lui dégoulinait de la bouche, lui coulant sur le menton et tombant au sol. Oberon repoussa par réflexe Corwin et mis ses deux mains sur la blessure béante. Le visage ensanglanté, Corwin revint vers son père qui tenta de le repousser en vain, et Corwin lui dévora le visage alors que son père hurlait de douleur sous Corwin, sans que celui-ci ne réagisse.

Le corps gisant au sol était méconnaissable, le visage en lambeau. Corwin s’essuya la bouche du revers de la manche. Il était essoufflé. Il sortit alors l’épée plantée dans son torse et put lire sur la lame en lettres Ambriennes, le nom que portait cette épée : Durandal, l’épée du désespoir. Corwin prit le fourreau de la ceinture du corps de son père et le mis a la sienne puis rangea les deux épées. Il prononça les derniers qu’il dirait jamais à son père :

Merci. Tu m’as permis de me souvenir a quel point je haïssais cette cité, tu m’auras finalement servis a quelque chose vieux fou.

Corwin descendit l’escalier avait eu lieu le combat, l’escalier qui devait bien compter deux cents marches. Arrivée en bas, il jeta un dernier regard au palais d’Ambre avant de franchir les portes de la ville. Nulle lumière éblouissante, nulles ténèbres envahissantes, il n’y eu rien de particulier, dans le rêve du roi et sa cité.


Corwin ouvrit doucement les yeux, il était dans un lit de l’auberge du village du Glaçon. Il vit Léna assise sur une chaise à son chevet et train de dormir. Corwin sourit et doucement, se mis assis pour ne pas réveiller par les grincements du vieux lit, la personne qui veillait sur lui. Il caressa alors les cheveux de Léna du revers de la main, et elle bougea la tête, faisant partir une mouche imaginaire. Corwin posa sa main sur l’épaule, puis derrière la nue de Léna, qui entrouvrit les yeux.

Corwin…?

Corwin l’empêcha de placer un mot de plus en l’embrassant. Léna, d’abord surprise, écarquillât les yeux, puis comprenant la situation, enlaça Corwin et lui rendit son baisé tout en fermant les yeux. Elle pouvait curieusement sentir comme un goût de sang dans le baisé de celui qu’elle aimait, mais cela importait peu et elle le sera fort contre elle.


Dernière édition par le Mer 15 Aoû 2007 - 20:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Libération   Libération Icon_minitimeSam 24 Mar 2007 - 18:08

Corwin était sur le palier de l'auberge et regardait la neige tomber sur le village du Glaçon. C'était la première fois qu'il prenait son temps pour regarder une telle chose, et il aimait désormais regarder le paysages, la pluie ou la neige tomber. Puis au bout d'un moment, la porte de l'auberge s'ouvrit alors:

Ah! Corwin, je te cherchais. Entre donc, tu vas attrapé froid, et je ne donnerais alors plus chère de ta pseudo-immortalité...

Celà fit sourire Corwin qui décida d'obtempérer. En entrant, il laissa son manteau trempé par la neige s'égouter sur un porte manteau et alla dans la salle principele du rez de chaussé en suivant Léna.

Celle-ci commanda a mangé et à boire, il ils s'assirent tous les deux a une table.

Il se passe quelque chose Corwin?

Non, des mauvais rêves ces temps ci, c'est tout.

Comme la dernière fois, avec Oberon?

Non, c'est étrange, je ne me souviens pas de ce rêve, pourtant je sais que c'est toujours le même.


Ca a peut être un rapport avec Durandal, cette épée est bizarre...

Peut être oui, mais je ne pense pas. Cette épée a une ame, mais comme celle de Grayswandir ou celle de Werewindle, elle n'est pas mauvaise, malgré le surnom que porte l'épée

Bon, de toute facon le cuisinier est rapide aujourd'hui, on a déjà droit a la dinde.

Corwin et Léna mangèrent donc tous les deux la dinde, et ils ne purent bien sûr finir. Ils montèrent ensuite a leur chambre et Léna alla s'allonger sur le lit et ferma les yeux de soulagement, il faut dire qu'ils avaient tous les deux beaucoup mangé.

C'était bon, n'est-ce pas?

Oui, en effet.

Corwin s'approcha d'elle et se penchant au dessus d'elle, l'embrassa, puis quand il arrêta elle lui sourit et avant qu'il ne se remmette droit, elle mis ses mains derrière la tête de Corwin, et se mettant assise, l'embrassa a nouveau. Il s'enlacèrent tous les deux et au bout d'un moment, Léna lacha Corwin et se réallongea sur le lit.

Corwin, j'aimerais revoir ma soeur.

D'accord, tu sais où la trouver?

Je pense, oui...
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