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| Sujet: Zera Avsis Mer 22 Avr 2009 - 22:36 | |
| Identité : - Nom : Avsis - Prénom : Zera - Âge : 17 ans - Sexe : Féminin - Race : Humaine Physique : - Taille : 193 cm - Poids : 76 Kg - Yeux : Bleus - Cheveux : Longs (dégradés) et de couleur châtains - Image :- Spoiler:
-Autre: Une cicatrice sur le visage, au niveau de l'oeil gauche, ainsi que d'autres dans le dos. Un tatouage familiale sur l'épaule gauche. Personalité : - Alignement : Loyal Neutre - Psychologie : Elle respectera les règles quand celles-ci sont nécessaires mais n'ira jamais se mêler d'une affaire qui ne la regarde pas. Ensuite, il y à bien sûr des exceptions. - Qualités : Réfléchie, elle agit cependant rapidement quand il le faut. - Défauts : Silencieuse la plupart du temps, facilement nerveuses dans certains cas, bref, elle est timide. -Autre: NC Equipement : - Armes : épée lestée, et une arme à feu automatique (beaucoup de chargeurs sur elle en général) - Type de Combat : Zera est une personne assez polyvalente, elle ne se restreint pas vraiment à un mode de combat particulier. Elle peut tout aussi bien faire un combat loyal a l'épée, que si elle en à l'occasion, vous broyer les cou***es d'un coup de pied bien placer ou même par ses mains. Tout dépend des circonstances et de l'objectif final pour elle. - Autres : NC Divers : - Musique de Thème : http://serveur1.archive-host.com/membres/playlist/1424398738/Original-Theme.mp3- Voix : NC Histoire : Je me nomme Zera Avsis, et je vais vous résumer mon histoire. Femme de la famille Avsis, j'ai été promise à un homme de la famille Arguil, rivale de la notre. Les raisons à l'époques m'importaient peu, et c'était une chose normale que cela, dans mon existence. Il se trouvait qu'a ce moment de ma vie, je n'en faisais qu'a ma tête, alors quand nous avons reçu une lettre de l'école militaire de Edge pour que je vienne y apprendre le combat, ma famille y vit un moyen de m'apprendre l'autorité. C'est donc pour ça que je suis partie de chez moi.L'arrivée fut assez étrange pour moi. Je m'attendais à plus de monde pour cet endroit si réputé, mais c'était déjà pas mal, plusieurs centaines de personnes étaient présentes, et c'était assez mal organisé. Le fait est que moi, j'ai trouvé ma classe rapidement est juste un coup de chance, la moitié des élèves arrivèrent en retard. Le professeur ne fut trop sévère, car lui aussi arriva en retard. Deux heures après l'heure de début des cours, tous les élèves étaient enfin présents. Comme dans chaque classe, les élèves sont assez diversifiés, mais tous disposent de talents car c'est le minimum pour rentrer dans cette école. Je me demandais bien quel talent j'avais donc pour venir ici justement quand les cours commencèrent. Le professeur, dénommé Ikutake, semblait un rien stressé et pourtant sûr de lui. Sûrement sa première année ici à lui aussi. Il commença par faire de la morale au tout début. D'autres professeurs vinrent se présenter bien sûr, chacun à leur tour. Il y avait donc un nouveau, un très vieux, et deux femmes. On eut le champ libre après tout ça. Ce fut donc ainsi que débuta ma première journée dans l'école militaire. J'avais déjà suivit un entrainement malgré mon âge, et c'était probablement le cas de beaucoup d'élèves si ce n'est pas de tous. La suite fut un enchainement de cours, c'était plutôt tranquille. Il y eut bien sûr quelques missions, afin de vérifier notre niveau de compétence, mais rien de très bien compliqué. Je fis la connaissance de plus de la moitié de la classe, soit 8 élèves, et nous formions a nous neuf, un groupe solidaire et assez efficace relativement à notre niveau. Je sortis même avec un autre élève de la classe, Grenth Alister. Il faut dire ce qui est, c'était une amourette d'adolescents, mais nous étions heureux. Nous nous comprenions parfaitement, et en combat cela se ressentait par notre efficacité. Puis, encore une fois, nous fûmes appelé pour une mission.Ils sont tout prêt, juste cent mètres... Ikutake nous a dit que ça serait facile, l'ennemi moins fort que nous, en nombre plus faible que nous. Bref, une boucherie mais du côté adverse. Cent mètres! Sorne, le chef de groupe nous fit signe d'avancer discrètement dans les fourrés, ce que nous fîmes. Nos spécialistes désamorcèrent les mines, rien de bien très compliqué. Enfin, nous le pensions. Je l'appris plus tard, débrancher les mines avait été notre erreur. Cela déclencha aussitôt un système alternatif de défense: le mortier. Il ne nous tomba pas dessus d'un coup, j'eu le temps de voir ce... truc nous arriver dessus, mais encore dans l'idée qu'il fallait rester silencieuse, je n'ai pas réussi à avertir tout le monde. Quand le mortier fracassa la terre ou certains d'entre nous étions, quatre élèves de notre classe disparurent sous la terre projetée par l'impact. Le bruit, pire encore que si la foudre nous était tombée dessus. Je ne savais pas pour les autres, mais moi j'étais devenue sourde. Tout c'est enchainé. Ils étaient à cent mètres de nous un peu avant, ils étaient SUR nous dans les secondes suivantes et nous fûmes sous leur feu. Tirant le corps inanimé d'un de mes camarades tandis que Grenth faisait de même, afin de nous mettre à l'abri des tirs. Je me dissimulais tant bien que mal derrière un arbre quand l'ouïe commença a revenir. Ce fut très douloureux, et assez terrifiant quand je vis le sang couler de mes oreilles. Mais cela ne m'empêcha pas de répliquer pour autant. La seconde surprise fut quand ils nous prirent à revers. Nous pensions qu'ils étaient dix, quinze au pire. Ils étaient plus de trente. Quand les munitions vinrent à manquer, nous étions six encore vivants, trois en état de combattre. De l'autre côté, ils étaient une vingtaine, mais heureusement pour nous, ils semblaient peu aguerrit au combat à l'épée. Ce regain d'espoir ne fut que de courte durée, car un homme arriva, et lui sembla amusé de la situation. Plus encore que tout le monde sur ce champ de bataille. Notre chef, stupidement, le défia dans un duel, persuadé d'avoir affaire au chef adverse. Pas un mot ne fut prononcé par cet homme habillé en gris, mais il haussa les épaules, tout sourire. Il semblait parfaitement à l'aise, comme si tout cela n'était qu'un échauffement. C'était le cas. Il tua Sorne en quelques secondes. Au début, l'échange était plutôt en la faveur de Sorne, mais sans pour autant aller plus vite que notre chef, au contraire même, il fit des techniques que mes yeux ne comprirent pas. Son épée à un moment bloquée par celle de Sorne, se retrouva l'instant d'après dans la gorge de notre chef. Il rejeta en arrière Sorne d'un coup de pied, afin de dégager son épée, et sans même un cri de victoire, il tendit vers moi son épée ensanglantée. Il ne fut pas vraiment surpris que Grenth l'attaque à ma place. J'espérais. Mais je savais aussi. Sorne était le plus fort de notre classe, presque dans tous les domaines, dont celui du combat au corps a corps. J'espérais mais je savais que Grenth allais mourir, mais je n'osais pas bouger. Aujourd'hui j'ai compris que la seule différence que cela aurait faite, c'est que je serais morte. Peut-être Grenth serait-il vivant, mais je ne pensais pas à ça. Je savais qu'il allait mourir mais je n'osais rien faire de peur de prendre sa place dans le cercueil. L'homme en gris fit durer un peu plus le combat que contre Sorne, il n'avait pas envie d'en finir trop vite. Ce combat dura donc une petite minute, pour il planta sa lame dans le ventre de Grenth, puis se dirigea vers moi. Grenth tenta de l'arrêter, mais l'homme en gris lui donna un coup de pied, le laissant se vider de son sang, et face à lui, je tendis, toute tremblante mon épée vers lui. D'un coup il jeta ma lame de mes mains, la faisant se planter dans le tronc d'un arbre. Il n'avait plus de sourire aux lèvres, et je sus que le fait qu'il ne s'amuse plus m'avais sauvé la vie. Il m'attrapa par les cheveux et me traina derrière lui, allant vers l'endroit où ils étaient quelque temps avant notre arrivée. Il m'assomma au bout de quelques pas, en ayant assez de me voir gigoter. Je fus enchaînée à un mur, deux pailles à portée de la bouche. Une pour boire de l'eau, une pour... "manger" de la bouillie. Le fait est que je ne pouvais même pas me couper la langue pour en finir, ils avaient foutu ce truc dans ma bouche pour m'en empêcher... Bref, enchaînée, les mains, le cou, le ventre, les jambes et les pieds. Impossible de bouger vraiment. L'homme en gris venait de temps en temps, il ne parlait pas, ne souriait pas, s'appuyait contre un mur et me regardait dans les yeux. Je ne pouvais pas vraiment parler pour lui dire d'aller se faire fo**re, mais je pense qu'il savait pertinement ce que je désirais dire. Et que c'est une des raisons pour lesquelles il ne m'a pas retirer ce truc dans la bouche. Je n'avais de repères temporels outre ces visites. Je dois donc dire que je m'y suis rapidement habituée. Puis au bout d'un moment, on me laissa "manger" sans ce truc dans la bouche. Je n'étais pas plus bavarde qu'avant, car j'avais encore en tête la mort de tous mes camarades. Mais je ne comprenais vraiment pas cet homme en gris. Je vais quand même le décrire. Une veste et un pantalon étant de couleur grise, vous l'aurez deviné. Mais aussi des cheveux gris malgré un âge pas véritablement avancé. Bref, une image vaut mieux que ce que je pourrais dire. - Spoiler:
Un homme habillé très étrangement donc, très marginal aussi. Bizarre dans sa façon d'agir.Je crois que je suis restée plusieurs moi comme ça, quand ils m'ont enfin détachée. j'étais dans un tel état que je ne pouvais même plus marcher, et c'est sûrement pour me dégourdir les pattes qu'ils m'ont relâchée. Pendant cette période, l'homme en gris ne vint qu'une seule fois, et il me balança une lettre devant moi. - Citation :
- Madame, monsieur,
Nous avons le regret de vous informer que nous ne pouvons satisfaire votre demande. En l'occurrence, le fait que vous possédiez un otage n'a que peu d'importance, nous vous conseillons de l'éliminer au plus vite, cela vous éviteras des dépenses alimentaires inutiles. A titre de détail, toutes les personnes pouvant satisfaire votre demande ont malheureusement disparut dans des circonstances qui restes à établir.
Veuillez agréer Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.
C'est là que tout commença à s'aggraver. Je fus renchaînée, à une table et sur le ventre. Nue. J'avais peur pour la mauvaise raison, on m'expliqua. Ils allaient me prendre une oreille ainsi et l'envoyer à l'école. J'ai commencé à me débattre, mais on m'expliqua que si je gigotais encore, ils me retireraient les muscles du dos pour m'en empêcher. Selon leur dire, ils l'avaient déjà fait. Je les crus sur parole. Pas totalement barbares, ils m'anesthésieraient. Puis, quand ce fut terminé, ils me remirent dans ma cellule. La douleur vint plus tard mais je me forçais de ne toucher à rien pour ne pas rouvrir la plaie. Ils me firent écrire une lettre, pour que j'explique ma situation. Quelques temps plus tard...Arriva la seconde lettre. - Citation :
- Madame, monsieur,
Il semblerait que vous ayez mal réagit à notre dernière lettre, et je vous prie de nous excuser si nos propos ont été mal interprétés. Nous n'avons pas envie que vous nous envoyez à manger par courrier postale, la nourriture ne se conservant pas très bien. Ayant remonté d'ou vous avez envoyé le colis, nous pouvons vous affirmer que si un autre paquet de ce genre nous est destiné, votre messager sera tué, et le paquet jeté. Ce que nous avons fait pour cette viande faisandée. Pour ce qui est de sa provenance, vous avez l'autorisation d'en faire ce que vous voulez, la violer, l'énucléer, l'étriper, la tuer, dans l'ordre que vous désirez.
Veuillez agréer Madame, Monsieur, mes salutations distinguées
Je ne pus que grimacer en lisant ce qui était arrivée à mon oreille. Surtout sachant ce qui allait m'arriver à présent. Car les propos du destinataire étaient de toute évidence sérieux. Ils n'allaient donc plus envoyer d'autres colis. J'en eu la confirmation.Je refis un tour sur la table d'opération, et ce fut la pire journée de ma vie. Journée qui dû durer largement plus qu'une journée. J'eu l'occasion de voir depuis une fenêtre, le soleil se coucher deux fois. Ile ne me retiraient rien, faisant juste en sorte que je souffre le plus possible. De toutes les manières possibles. Je fus violée, découpée, écartelée...Je n'en dirais pas plus.Le bourreau en était à m'enlever doucement la peau du visage, en commençant par l'oeil gauche quand il fut arrêté.-Personne ne la reconnaitra si tu continue comme ça.Ce fut les paroles qui furent les plus belles à ma dernière oreille restante. On me laissa retourner à ma cellule une fois que mes plaies furent désinfectées, et recousue. Pas question que je meurs chez eux, d'une manière ou d'une autre. La douleur était normale désormais, j'en avais l'habitude. Je passais une à deux fois par semaines sur la table, et je finis par m'y habituer. Les viols ont continués, les cicatrices ont augmentées. Je dirais que cela à duré environ trois à quatre mois.Un jour, pourtant...La cloche retentit, me réveillant ainsi que les gardes. Mauvais signe. Des hurlements dans tous les sens, tout le monde s'agitait. Au final, on vint me chercher, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il s'était passé, je pensais que c'était une fausse alerte. Je me dirigeais donc comme une vache à l'abattoir vers la table... -Pas aujourd'hui gamine, quelqu'un est venu pour toi il semblerait.Je ne comprenais rien, cela n'avait rien à voir avec ce que disaient les lettres pourtant! On me donna les affaires de mes camarades morts, et on me fit sortir du repère. C'était mon père qui m'attendait à l'extérieur, et quand il me vit, il commença à pleurer. Moi? J'étais trop à l'ouest pour vraiment appréhender ce qui m'arrivait. Je savais plus trop quoi penser. Je jetais un regard en arrière. L'homme en gris était à l'entrée et m'observait. Il me fit un signe de la main et disparu à l'intérieur du repère. C'est ainsi que je fus libérée des brigands. Des rapports ont signalés que juste après mon départ, ils sont partit. Mon père m'a avoué qu'il était partit à ma recherche depuis qu'il avait reçu une lettre de condoléance affirmant ma mort au combat, sans que mon corps ne lui soit rendu. Il avait une haine encore plus grande pour Edge, mais moi j'avais laissé ça derrière moi. Ma vie ne recommença pas toute de suite, on me remit correctement sur pied d'abord, me nourrissant plus que les brigands ne l'avaient fait. Je m'entrainais aussi, afin de plutôt mourir que de revivre un tel traitement. Puis, tout recommença. Edge apprit que j'étais vivante. Et mon père reçu une lettre pour que je revienne participer aux cours. La dispute éclata entre ceux qui étaient pour dans ma famille, et ceux qui étaient contre. Mes proches et ceux que je ne connaissais pas vraiment. Le second parti fut le plus fort. Je retournais à l'école militaire.
Dernière édition par Uriel le Mar 28 Avr 2009 - 22:03, édité 1 fois |
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